Depuis le début du confinement, les usines de Priméal, marque de la société Ekibio, localisées à Peaugres en Ardèche tournent à plein régime pour assurer l'approvisionnement des clients.
Comment l’entreprise a pu faire face à cette demande hors norme ? Un système de production français, local et vertueux, avec une filière blé dur 100% France :
• du blé dur cultivé en Camargue et dans le Sud-Ouest
• de la semoule transformée en Rhône-Alpes
• une fabrication en Ardèche, dans les ateliers Priméal
La marque a priorisé la production des pâtes courtes (coquillettes, macaronis...), très demandées par les consommateurs, ayant un temps de séchage plus court et étant globalement plus rapides à fabriquer.
Aussi, pour éviter tout gaspillage des matières premières, chez Priméal, la fabrication a été priorisée par rapport aux disponibilités du stockage en privilégiant les grandes séries jusqu'à 15 tonnes de la même référence contre 8/10 tonnes produites en temps normal.
“ Depuis le début de la crise, l’équipe est toujours restée très soudée. On se soutient et on s’encourage les uns les autres” témoigne Pierre Nicolas, responsable de production pâtes.
Depuis mars 2020, afin de garantir les délais de production, 18 employés travaillent dans l’usine contre 10 habituellement. La société a d’ailleurs dû faire appel à des intérimaires en renfort.
En logistique, une troisième équipe de préparation de nuit et 2 équipes supplémentaires le samedi ont été mises en place.
La societé a mis en place une prime de continuité de 100€ versée toutes les semaines aux collaborateurs présents sur le site, accompagnée d’un bon d'achat au magasin d’usine de la société et un fonds de solidarité pour les collaborateurs « fragilisés ».