En effet, la Loi Macron* le permet. C’est passé inaperçue, mais cette loi donne la possibilité de créer des véritables bourses dans chaque métropole régionale, excellente solution pour associer les hommes et les femmes de nos 2 régions au développeme
Et si Montpellier et Toulouse devenaient des places boursières au service des PME de la Grande Région ?
Les PME de nos deux régions souffrent d’un accès difficile au financement pour leurs investissements. Pas d’historique comptable pour les jeunes entreprises, projets très innovants, incertitude sur les marchés, autant d’obstacles et de risques qui refroidissent les banquiers.
Alors, sans financement, au mieux on se fait racheter, au pire on baisse les bras et on ferme boutique. La conséquence est immédiate : Le cercle vertueux de l’innovation ne s’enclenche pas et la création d’emplois reste en panne.
«Il est insupportable de se passer du dynamisme des entreprises dans des régions qui connaissent un tel niveau de chômage. » précise le candidat Dominique Reynié.
D’où la nécessité de mettre en place de nouveaux circuits de financements au-delà des solutions proposées par les collectivités locales (subventions, octroi de garanties, prêt d’honneur).
En fait, la Loi Macron* le permet ! C’est passé inaperçue, mais cette loi donne la possibilité de créer des véritables bourses dans chaque métropole régionale, excellente solution pour associer les hommes et les femmes de nos régions au développement des PME de nos territoires.
” Il est urgent de profiter de cette aubaine en jouant pleinement de la diversité du tissu économique de nos métropoles. Créons deux plateformes de cotations régionales spécialisées en fonction de leurs forces respectives, par exemple, l’aéronautique et l’agroalimentaire pour Toulouse, la santé, l’agronomie et le numérique pour Montpellier. ” ” rajoute-t-il.
Ces bourses favoriseraient la rencontre entre les entreprises et les investisseurs potentiels. Cependant, ce type d’instrument n’est efficace que s’il est animé, ce qui implique, qu’il faut :
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S’appuyer sur les SATT, les industriels ou les intervenants du secteur pour sélectionner les projets en fonction des besoins identifiés;
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Mobiliser les acteurs institutionnels (BPI, fonds régionaux, banques locales, fonds européens sectoriels, etc) pour améliorer or renforcer la liquidité des investissements ;
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Promouvoir nationalement et internationalement ces bourses régionales et les sociétés qui y sont cotées afin d’attirer des investisseurs privés sectoriels ;
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Construire des partenariats avec des intervenants privés qui sont déjà opérateurs de marchés (par exemple Euronext par l’intermédiaire de sa filiale EnterNext) pour mettre en place ces bourses.
” Le rôle de la Grande Région en matière de soutien aux entreprises doit être réinventé. Il ne s’agit plus d’étouffer ou de contrôler mais plutôt d’animer, de soutenir et de promouvoir. ” conclut Dominique Reynié.
* l’article 172 de la Loi dite « Macron » n°2015-990 du 6 août 2015
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