Vaucluse : Les Sorgues du Comtat, une économie aux multiples facettes basée sur 4 piliers 

Le président Christian Gros précise sa définition de l’économie : « Le développement économique c’est donc faire évoluer positivement le nombre et la bonne santé de tous les acteurs économiques, les plus gros comme les plus petits, pour permettre l’amélioration des conditions de vie ». Avec quels piliers ? 

Sur les 5 communes qui composent l’agglomération, elle gère la création, l’aménagement, l’entretien et la gestion des zones d’activités industrielles commerciales, tertiaires, artisanales, touristiques. Pour permettre le développement d’entreprises déjà présentes sur le territoire mais qui ont besoin de nouveaux locaux pour s’agrandir ou pour accueillir de nouvelles entreprises. 

Les Sorgues du Comtat comptent 25 zones d’activités où sont implantées 760 entreprises pour 7 750 emplois. Sorgues est avec Monteux l’un des pôles économiques les plus dynamiques du Vaucluse grâce aux zones commerciales d’Avignon Nord et à l’espace de loisirs de Beaulieu. 

Plus au coeur de nos villes et villages, l’action de la communauté d’agglomération se concentre sur le commerce et l’artisanat. Ils forgent l’identité des centre-villes, contribuent à leur animation au quotidien et constituent un socle d’emploi non délocalisable. C’est aussi une force pour l’attractivité touristique du territoire. 

Acceuillir et accompagner de nouveaux projets de boutiques, favoriser leur transmission, travailler avec les associations de commerçants , aider les commerces à se différencier sur le plan commercial et contribuer à leur attractivité par l’aménagement des espaces publics, des parkings sont des exemples d’action. 

Trois des communes ( Monteux, Peines-les-Fontaines et Sorgues ) labellisées « Petites villes de demain «  ont un accompagnement plus complet grâce à l’intervention d’animatrices de l’intercommunalité que l’on appelle des « mangeuses de centre-ville ». 

Elles sont au quotidien au contact des forces vives de la commune pour revitaliser l’activité dans les centres anciens. 

Des partenariats avec la CCI de Vaucluse et la CMA viennent aussi conforter le soutien aux commerçants et aux artisans par des actions ciblées comme « Eco-défis » . 

Comme en 2018, l’EPCI vient à nouveau d’être sélectionné en tant que « Territoire d’Industrie »  dans le cadre du programme 2023-2028. Avec pour objectif la reconquête industrielle, ce dispositif vise à faciliter développement des compétences dans le bassin d’emploi, la mobilité des salariés, la disponibilité du foncier pour s’implanter ou s’agrandir. L’agro-alimentaire est le secteur industriel le plus représenté aux Sorgues du Comtat avec 144 industries et 2524 emplois salariés liés, soit 19,8% de l’emploi total. 

Le secteur touristique représente une activité économique importante sur les Sorgues du Comtat. Avec 362 hébergeurs, avec une offre culturelle très riche et une palette d’activités et un paysage variés, la destination « Porte du Ventoux »  a une vraie carte jour pour s’imposer comme une étape originale pour les visiteurs à la découverte du Ventoux et de la Provence.

La stratégie de développement 2018-2023 du tourisme a permis d’optimiser l’attractivité du territoire intercommunal autour du patrimoine, des paysages et des loisirs. Le poids économique du tourisme représente 1,9 milliard d’€ dans le Vaucluse dont 42% sont dépensés pour les loisirs et 41% pour la découverte du patrimoine.

Le lac de Monteux et ses parcs de loisirs ont drainées 2023 près de 800 000 visiteurs. Pernes-les-Fontaines garde quant à elle son avance dans le domaine avec une trentaine de monuments classés, son artisanat d’art et une fréquentation de 19 000 visiteurs à l’office de tourisme. 

Commerce, artisanat, industrie, tourisme, agriculture sont autant de source d’emploi non délocalisables qui permettent au plus grand nombre de vivre et de travailler sur le territoire. 

« Le développement économique ne concerne pas que les entreprises, petites ou grandes. Il concerne et profite à chacun des habitants de notre territoire »  conclut le président Christian Gros.