Dès son arrivée en novembre dernier, George-François Leclerc l’avait annoncé. Dans son discours de prise de fonction, le nouveau Préfet des Alpes-Maritimes avait dit son grand intérêt pour les entreprises et les acteurs économiques qui font vivre ce territoire.
Une volonté affirmer de montrer une autre Côte d’Azur. A savoir ses richesses industrielles. L’usine Robertet de Grasse est la première qu’il visitait ce gris mardi de février avec pour guide, son pdg Philippe Maubert.
"C'est un modèle de développement" a il ainsi déclaré. "Une modernisation qui s'est faite par le mariage du parfum et du numérique, tout en gardant un enracinement profond dans l'identité grassoise".
L’usine est née il y a 167 ans. Elle a réussi à traverser toutes les tempêtes pour afficher aujourd’hui une santé et une force d’innovation remarquables : 450M€ de chiffre d’affaires en 2016, en visant bien sûr le dépassement des 500 M€.
A Grasse, l’usine emploie 900 personnes, soit 1 habitant sur 5.
Robertet fabrique arômes alimentaires et du parfum dont les effluves se font sentir aux 4 coins du monde. 85 % du CA est réalisé à l'international.
En 2011, l’entreprise familiale investissait 27 millions d'euros dans une nouvelle usine de production automatisée.
En octobre dernier, elle faisait l’acquisition de Bionov pour renforcer sa division « health and beauty », santé et beauté (compléments alimentaires, cosmétiques…)
De nouveaux investissements sont prévus notamment dans de nouvelles unités d’extraction.
Le parfum regroupe 70 entreprises dans le bassin grassois, soit un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros.
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