L'économie du sport commence à peser et à développer sa propre dimension de croissance. La France compte 360 000 associations sportives avec un budget de 13,1 milliards d'euros employant 115 000 personnes.
En ce qui concerne les 112 000 entreprises du sport, elles emploient 333 000 personnes et génèrent un chiffre d'affaires de 77,7 milliards d'euros.
C'est décidément un secteur tourné vers la croissance, la preuve en est le doublement des entreprises du sport en 10 ans. L'organisation des JO à Paris en 2024 est une raison de plus pour le grand investissement de la Caisse d'Épargne dans l'économie du sport.
Avec 3,8 milliards d'euros, l'économie du sport de la région Sud a un poids comparable à l'industrie chimique et pharmaceutique. La Côte d'Azur attire près de 11 100 entreprises et associations sportives soit 4 % du total national et 4,3 pourcents des entités employeuses générant 12 474 emplois soit 3,6 % de l'emploi de la filière sport.
Les Alpes-Maritimes concentrent un peu plus de la moitié des entreprises du sport présentes sur le territoire azuréen (Alpes-Maritimes et Var).
« Les spécificités de la Côte d'Azur en termes du sport sont territoriales avec le bord de mer (nautisme) et l'arrière et haut-pays permettant de pratiquer beaucoup du outdoor sur lesquels nous aimerions nous impliquer, explique Grégory Dehorsey, Chargé de développement Economie du sport. En plus de la dynamique du sport professionnel et amateur, il y a un réel tissu d'entreprises dans le domaine du sport. »
La Caisse d’Epargne Côte d’Azur souhaite développer six axes prioritaires :
Développer les partenariats et les sponsoring avec les clubs de sport professionnel, accompagner les sportifs de haut niveau du début de la carrière à la reconversion, travailler sur le sport-santé, les sports outdoor et développer les infrastructures sportives.
Le groupe BPCE étant le partenaire premium des jeux olympiques de Paris en 2024, la Caisse d'Épargne tient à contribuer à cet héritage des JO. L’objectif est d'être impliqué dans le domaine du sport au niveau des collectivités locales, école, association et des entreprises.
La filière économie du sport est très protéiforme avec de nombreux acteurs. Licencié, élu dans les fédérations, président de ligue, pratiquant, partenaire et fabricant d'équipements sportifs, Stéphane Diagana a un rôle essentiel à jouer dans cette filière :
« Je vais faire le lien entre tous ces différents acteurs et voir où se trouvent les opportunités d'innovation dans ce domaine qui est en pleine croissance et qui est aujourd'hui porté par une très forte demande de pratique. »
Stéphane Diagana se dit content de savoir qu’aujourd'hui des professionnels et des banquiers regardent le sport et c'est 2 % du PIB national soit un vrai secteur d'activité.