A défaut de présenter un tel justificatif, le texte stipule que ces salariés ne sont pas autorisés à travailler et qu’ils peuvent, si la situation se prolonge plus de 2 mois, faire l’objet d’un licenciement pour un motif que le texte qualifie de « spécifique ».
Les 4 organisations professionnelles représentatives du secteur des hôtels, cafés, restaurants, qualifie ce texte d’inacceptable.
Les représentants de la profession veulent rappeler que les professionnels ne sont pas opposés au pass sanitaire afin d’éviter la fermeture de leurs établissements mais pas à n’importe quelles conditions. Ils ne veulent pas en supporter le coût du licenciement :
« Il n’est pas acceptable que les professionnels de l’hôtellerie- restauration se retrouvent contraints de verser des indemnités de licenciement à l’occasion de telles ruptures. D’autant plus que notre secteur est confronté à une très une forte pénurie de main d’œuvre.
Nous demandons à la Ministre du travail et au Gouvernement d’assumer jusqu’au bout l’obligation de pass sanitaire des salariés de l’hôtellerie restauration. Le licenciement consécutif au fait pour un salarié « de ne plus pouvoir exercer pendant une période de plus de 2 mois» doit être qualifié par un motif qui libère l’entreprise de coûts, d’autant que ce licenciement ne sera pas à l’initiative de l’employeur. «