17 octobre 2015
Dernière mise à jour le Samedi 17 Octobre 2015 à 07:10
Selon l’APEC, environ 175 000 postes de cadres seront générés cette année dans l’économie française, peu seront octroyés à de jeunes cadres issus de formation. Pire, si l’ex-étudiant ne sort pas des plus prestigieux masters ou écoles très cotées, on peut noter une difficulté supplémentaire à entrer dans son premier emploi (60% sortent d’une grande école de commerce).
Une « mode » de l’audit-conseil ?
Heureusement, il y a un secteur florissant, dans l’état d’esprit de notre société actuelle : le contrôle de gestion, l’audit, le conseil.
En 2014, 13 965 offres d’emploi ont été proposées dont un quart ouvert aux jeunes diplômés ; plus de 14 000 cette année.
Ces postes sont principalement situés en Île de France (52%), bien loin devant la région Rhône-Alpes (10%).
KPMG, Deloitte, EY et PWC, à l’affut des meilleurs
Leur notoriété n’est plus à faire, mais leur politique de partenariat de formation et d’accession à des postes à responsabilités réelles pour les meilleurs et les plus déterminées est un véritable atout. Un « junior » peut espérer devenir collaborateur « senior » s’il répond à ces critères qualitatifs et d’implication.
Des stratégies régionales intéressantes
Vu que l’Île de France et les grands cabinets, ce n’est pas donné à tout le monde, d’autres entreprises se sont spécialisées dans une implantation en région et sur des profils différents.
C’est le cas par exemple du cabinet Mazars ou Grant Thornton ou d’autres cabinets de taille moyenne, en contact très étroit avec les PME des territoires.
Compétences techniques, contacts humains, c’est parfois une question de priorité
Si les établissements du grand parisien mettent l’accent sur les profils issus de grandes écoles de commerce possédant une extrême résistance au stress et une forte ambition personnelle, d’autres en revanche privilégie – par obligation aussi bien évidemment – les profils d’ingénieurs ou universitaires, se basant sur une force de conviction et une forte appétence pour le contact humain.
C’est d’ailleurs d’autant plus le cas pour les cabinets spécialisés principalement dans le conseil.
Enfin, il faut noter qu’outre une bonne maîtrise de l’anglais, il ne faut pas compter ses heures, et bien résister au stress, par contre les rémunérations sont supérieures aux diplômés « classiques » de Bac+5. En fonction du diplôme, de l’employeur (il y a environ 10 000 cabinets en France) et de la région, la fourchette se situe entre 26 et 43 K€ par an, contre une moyenne nationale et toute filière confondue de 25 700 €.
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