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Karim Maoudj
22 juillet 2015 Dernière mise à jour le Mercredi 22 Juillet 2015 à 12:07

Selon une étude de l’Insee, la grande majorité des investissements se fait sur une petite partie des entreprises. Malgré la reprise, ce n’est pas encore assez pour que l’investissement prenne le relais sur la consommation.

Crédit photo: Larousse (le quartier d’affaire de la Défense)

 

1% des sociétés qui investissent concentrent 75% des investissements. Et on compte 47% des entreprises françaises qui ont investi en 2014, parmi lesquelles 95% des entreprises de grande taille (250 salariés ou plus).

Malgré ces constats, le niveau d’investissement en termes de capital est encore trop faible pour soutenir la reprise. En effet, on enregistre un montant médian d’investissement de plus de 2 millions d’euros uniquement pour les sociétés de 250 salariés ou plus.

Néanmoins, de nombreuses conditions sont désormais favorables au redémarrage de l’investissement des entreprises : les perspectives de demandes internes et externes sont plus favorables, le taux de marge remonterait nettement grâce au CICE (Crédit de l’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi), au Pacte de responsabilité et à la baisse du cours du pétrole, enfin les conditions de financement externes se sont encore assouplies.

D’après les économistes de l’Insee, « l’ensemble des investissements concernés par la mesure [ndlr : le suramortissement des équipements industriels] représentait ainsi un champs d’environ 25 milliards d’euros, soit 15% de l’investissement des entreprises hors construction ».

Cette mesure temporaire donne la possibilité aux entreprises effectuant un investissement entre la période du 15 avril 2015 au 15 avril 2016 de déduire leurs amortissements de leur revenu imposable. Permettant ainsi de réduire l’impôt sur les sociétés (IS) dont elles sont redevables.

Grâce aux dispositifs d’incitation mis en place par le gouvernement, l’investissement total devrait suivre une hausse d’1% en 2015 voire même plus en 2016. Ce sont des prévisions bien modestes qui permettent néanmoins aux entreprises de vite s’adapter aux modifications de la fiscalité.

 

Source: l’Insee 

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