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Cédric Haution
19 octobre 2015 Dernière mise à jour le Lundi 19 Octobre 2015 à 07:10

Les inquiétudes importantes pesant sur STMicroelectronics et donc sur le territoire grenoblois, mais aussi pour la France si une telle industrie stratégique disparaissait, ont poussé le Président de la Région Rhône-Alpes, Jean-Jacques Queyranne, a ad

 

Dans son courrier au ministre, le chef de l’exécutif régional demande expressément la création d’un « Airbus de la microélectronique » en associant l’ensemble des groupes européens du secteur. 17 000 emplois directs et indirects sur ce territoire dans le domaine de la microélectronique qui ont fait de Grenoble une référence internationale en la matière.

L’automobile, la défense, l’aéronautique, la santé, sont autant de marchés issus de cette stratégie industrielle qui rend impossible aux yeux du président de Région la disparition du groupe STMicroelectronics.

Les risques de délocalisations hors d’Europe des productions de composants sont très importants… Le risque est bien réel.

De plus, des investissements importants relatifs aux unités de production microélectronique pour maintenir un niveau mondial d’excellence sur le marché doivent être prévus.

Sur les 3,1 milliards d’euros du dernier programme d’investissement Nano2017, l’Etat, l’Union européenne et les collectivités locales, dont la Région, ont contribué à hauteur de 1,1 milliard d’euros.

«Le caractère stratégique de la microélectronique impose la poursuite des efforts d’investissement. Il m’apparaît pertinent d’explorer les conditions de la constitution d’un consortium industriel au niveau européen, avec notamment STMicroelectronics (Grenoble, France), Infineon (Dresde, Allemagne) et NXP (Eindhoven, Pays Bas).

Ce consortium pourrait devenir l’ « Airbus de la microélectronique ». Il permettrait de définir une stratégie commune et de mobiliser les moyens nécessaires à la pérennité et au développement d’une industrie microélectronique européenne et indépendante.

D’ores et déjà, la Région Rhône- Alpes a contribué à l’émergence de l’Alliance Silicon Europe, qui regroupe les clusters européens de la microélectronique avec le soutien des Régions concernées» explique Jean-Jack Queyranne.

composant STMicroelectronics

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