Interview de Lamine Gharbi le Président de la FHP sur l'avancée des négociations avec le Gouvernement sur le projet de Loi de Santé
Placées sous le co-pilotage de Thomas Fatome (DSS) et Jean Debeaupuis (DGOS), accompagnés par Jean-Luc Baron, le président de la conférence nationale des CME de l’hospitalisation privée (CNPCMEHP), elles vont permettre d’entrer dans le vif du sujet : à savoir la réécriture de l’article qui excluait les cliniques du futur Service public hospitalier (SPH) à raison des dépassements d’honoraires pratiqués en leur sein.
Nous avons pu nous féliciter d’ailleurs d’avoir réussi à remettre autour de la table, face aux services du ministère, l’ensemble des acteurs de l’hospitalisation privée, représentants des cliniques et des médecins. Les tutelles ont ainsi pu mesurer combien nos intérêts respectifs étaient interdépendants et soudés, combien nous étions résolus et déterminés dans une même volonté de défense de l’exercice de la médecine libérale et de la liberté de choix des patients.
Quel est le calendrier des négociations ? Et pour quels resultats ?
Deux réunions sont encore prévues les 5 et les 12 février, au cours desquelles nous attendons maintenant des propositions précises de la part du gouvernement. Autant dire que les choses vont aller vite et que nous serons rapidement fixés sur la réelle volonté d’ouverture de la ministre.
La phase de concertation engagée est décisive car malheureusement, si la ministre, contrainte et forcée, a mis un peu d’eau dans son vin, en face nombre de positions ont eu le temps de se cristalliser. Dans notre noble pays héritier de Descartes, pourquoi faut-il toujours autant de commotion préalable pour que les gens puissent se parler et surtout s’écouter ? Pourquoi si tard ? Bref, un peu de méthode ne ferait pas de mal…
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