La fusion des groupes agroalimentaires Mondelez (USA) et Douwe Egberts (Néerlandais) pourrait entraîner la diminution de la production de café et, localement, mettre en péril l'existence même du site de Lavérune.
Le mouvement a été suivi à + 90 % des salariés de l’usine Carte Noire de Lavérune (Hérault) selon l’intersyndicale. “Pas un grain de café n’a été produit ce lundi, pas un seul camion n’est venu charger.”
Lundi, l’intersyndicale de l’usine Carte Noire de Lavérune appréciait la qualité de la mobilisation sur le site. À la hauteur de l’inquiétude des personnels depuis l’annonce de la fusion des groupes agroalimentaires Mondelez (USA) et Douwe Egberts (Néerlandais).
Une fusion qui pourrait entraîner la diminution de la production de café et, localement, mettre en péril l’existence même du site de Lavérune. 164 emplois. Soit 500 familles sont concernées avec les emplois induits. “Nous voulons des informations, avoir une ligne directrice, des explications sur notre devenir. Nous savons que nous risquons d’être la variable d’ajustement“, lance le porte-parole de l’intersyndicale. Sans réponse, nous n’avons pas entrepris de gaieté de cœur” cette grève, qui s’avère être un vrai succès. Débutée dimanche, la mobilisation était à “100 % avec l’équipe du week-end. Et lundi, nous sommes à 80, 90% de suivi”.
Réponse le 26 janvier ?
Sans être en guerre contre notre direction locale qui “comprend notre mouvement d’humeur”, les salairés demandent à leur direction nationale Mondelez de communiquer. “Un médecin dit la vérité à son patient s’il souffre d’un cancer, non ?” Une vérité que le syndicaliste espère entendre lundi 26 janvier. Ce jour-là, un comité central d’entreprise se déroulera au siège national de Mondelez France. “Nous exigerons d’avoir enfin des réponses” sur le sort réservé aux 164 salariés de Lavérune.
Source article de Vincent Coste pour www.midilibre.com
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