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Denys Bédarride
26 août 2015 Dernière mise à jour le Mercredi 26 Août 2015 à 09:08

Les annulations de crédits coûtent cher aux hôpitaux qui tentent de réduire une dette qui ne cesse de s'alourdir .

Crédit photo: justeacoté

Le milieu hospitalier dénonce l’action des pouvoirs publics. Pour eux, l’État a sciemment mis les hôpitaux dans le rouge. De nombreuses annulations de crédits ont conduit à une augmentation de la dette. En 2013, celle-ci s’élevait à 312 millions d’euros avant d’atteindre 398,4 millions fin 2014. 

Cet indicateur ne porte que sur les recettes liées à l’activité hospitalière elle-même. Le gouvernement a annulé un crédit de plus de 400 millions d’euros, de quoi largement rembourser la dette. Mais chaque année, les décideurs préfèrent garder quelques crédits sous le coude en cas de dérapage des dépenses.

Pourtant, la confiance devrait être là car l’on estime à 1 milliard d’euros les économies réalisées cette année par l’ensemble des hôpitaux. 

Même si le gouvernement félicite l’effort de productivité réalisé, ils justifient les ponctions par la solidarité qui doit primer en cette période difficile.

Des mots qui dérangent dans la profession car les hôpitaux craignent pour leur avenir. Leur dette ne cesse d’augmenter alors que les restrictions budgétaires sont toujours de plus en plus importantes.

Tous ces éléments réunis mènent à une baisse logique des investissements et des emprunts réalisés qui passent de 5,07 milliards en 2013 à 4,38 milliards en 2014.

Lien: Fédération Hospitalière de France

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