Comme chaque année, le légume-fruit préféré des Français se retrouve sur les étals jusqu’à octobre. Cette saison laisse présager de belles récoltes pour les producteurs et de nouvelles saveurs pour les consommateurs !
En 2022, 600 tonnes de tomates fraiches ont été produites et 20 000 tonnes pour la tomate transformée. Pour la partie biologique, on note 4 494 tonnes de tomates produites sur 75 ha contre 845 tonnes produites sur 190 ha en 2021, année marquée par le mildiou. On constate que la production en Agriculture Biologique stagne et même diminue, notamment à cause des problèmes de maladies qui sont difficiles à maîtriser et de l’état du marché du bio depuis 2 ans.
Au niveau des rendements, en 2022 : 60 tonnes en moyenne en bio et entre 85 et 90 tonnes en moyenne en conventionnel.
Pour 2023, le début de saison est, à ce stade, mitigé avec une pression sanitaire plus forte que l’an passé, tant au niveau des maladies que des ravageurs. Cependant, les plants sont bien implantés et laissent présager de belles récoltes de tomates de Marmande ! Pour la tomate transformée, l’objectif est de continuer à valoriser l’origine France et en particulier l’origine Marmande. La filière compte, en 2023 : 16 producteurs de tomate fraiche pour 14 ha et 65 producteurs de tomates destinées à la transformation pour 601 ha.
La tomate de Marmande, une aventure collective !
En 2020, les producteurs décident de s’unir autour de la création de la marque « Tomate de Marmande » afin de faire valoir leur savoir-faire et la qualité de leurs productions. Cette initiative a été créée dans le but de développer la notoriété de ce produit historique du Marmandais et de réunir la filière autour d’une marque commune. Gage de qualité, de savoir-faire et de traçabilité pour les consommateurs, « Tomate de Marmande » reste une première étape avant l’obtention de l’IGP (Indication Géographique Protégée) pour qui la filière s’est concertée pour rédiger le cahier des charges.
Une partie sera dédiée à la tomate fraîche et l’autre à la tomate transformée. Une première version du cahier des charges sera présentée à l’Institut National de l’origine et de la Qualité (INAO) courant 2023.
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