La publication du palmarès SRU 2020-2022 de la Fondation Abbé Pierre peut laisser penser que la Ville de Perpignan serait un mauvais élève de la production de logements sociaux. Afin de lever les éventuels doutes à ce sujet, la Ville a voulu mettre en avant les points forts de sa politique menée par la Municipalité pour lutter contre le mal-logement et permettre à chacun d’accéder à un habitat digne.
« Notre commune concentre près de la moitié des logements sociaux du département, qui représentent 21 % de notre parc d’habitation répartis dans neuf quartiers prioritaires parmi les dix reconnus dans l’agglomération. À Perpignan, l’enjeu se concentre alors davantage sur les questions liées à la réhabilitation de ce parc vieillissant et souvent insalubre, plutôt que sur son extension qui est contrainte par une pénurie de foncier constructible.
C’est la raison pour laquelle la Municipalité s’est employée à redéfinir notre Nouveau Programme de Renouvellement Urbain (NPNRU), afin d’apporter une solution appropriée et efficace aux problématiques perpignanaises de mal-logement. » a indiqué Louis Aliot, Maire de Perpignan.
Grâce aux subventions obtenues de la part de ses partenaires (Etat, ANRU, Région, Département, Communauté urbaine, bailleurs sociaux), la Ville s’est engagée sur la production de 540 logements sociaux dignes à l’horizon 2030 avec des constructions immédiates.
Le rôle d’ensemblier joué par la Municipalité a permis d’obtenir 244 millions d’euros d’investissements pour moderniser les quartiers, construire des logements sociaux neufs et améliorer leurs environnements directs. Dans chacune des politiques publiques de renouvellement urbain, c’est la Ville de Perpignan qui est à la fois pilote et partenaire numéro un.
Ainsi, il n’a jamais été autant investi et fait à Perpignan pour lutter contre le mal-logement, et offrir à chacun la possibilité d’accéder à un cadre de vie digne. Notre politique porte d’ailleurs déjà ses fruits.
Entre 2020 et 2022, ce sont 676 logements sociaux qui ont été construits dans la ville.
Certes, ces réalisations représentent 49 % de l’objectif de rattrapage fixé par la loi « SRU » votée en 2000. Mais il faut préciser, sur ce point, que la loi « 3 DS » de 2022 impose désormais un taux de réalisation des objectifs à hauteur de 33 % à partir de 2023. « Ce nouveau seuil tient de la raréfaction du foncier et des tensions économiques dont nous ne sommes pas épargnés. » explique le Maire.
« Loin d’être à la traîne sur le logement social, Perpignan est au contraire dans la norme actuelle sur ce sujet essentiel pour l’équilibre de notre ville. La municipalité actionne tous les leviers dont elle dispose, pour reconquérir les quartiers de la ville trop longtemps abandonnés et garantir à chacun la possibilité d’accéder à un cadre de vie digne et serein. » veut préciser le Maire Louis Aliot.
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