A quelques semaines du tour de chauffe des Formule 1 sur le circuit Paul Ricard, du 21 au 24 juin, la CCI du Var entend développer un pôle d’excellence autour des sports mécaniques et de la mobilité intelligente mais aussi développer le port pour acc
Le Var entend tirer parti du retour du Grand Prix de France de F1 au Castellet pour les cinq prochaines années, afin de structurer une filière automobile.
« La semaine dernière, nous étions à Silverstone, avec le GIP Grand Prix de France de F1 et le Conseil régional, pour observer leur organisation, maximiser les retombées du Grand Prix et s’inspirer du Business Park à proximité du circuit. »
« Nous avons la capacité de dupliquer le modèle britannique et d’attirer les investisseurs des sports mécaniques. Nous nous donnons cinq ans pour structurer la filière. Le Conseil régional nous épaule dans cette démarche », a annoncé le 25 avril 2018, Jacques Bianchi, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Var.
Jacques Bianchi, président de la CCI du Var entouré d’Audrey Schneider, responsable marketing et Stéphane Geydon, directeur général de la CCI du Var. ©N.B.C
80 hectares du plateau de Signes valorisés
Un appel à manifestation d’intérêt a été lancé le 23 février 2018 par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Var pour valoriser les 80 ha de foncier disponibles sur le plateau de Signes. Parmi les 180 sociétés déjà implantées sur le site aménagé en 1987, l’écurie Oreca et prochainement IDEC Sports qui vient de faire l’acquisition d’un terrain à proximité du circuit.
Seul bémol, l’accès à la zone, pour le moins tortueux, mais qui pourrait évoluer. « Nous portons le dossier auprès de la Préfecture pour aménager une déviation qui reliera directement le plateau de Signes à l’autoroute.
En décembre 2017, le Conseil régional nous a confié la mission d’assurer la promotion et l’attractivité de la métropole Toulon Provence Méditerranée, de développer la filière sports mécaniques et de mettre en place une formation professionnelle à travers un centre de l’innovation, de la mobilité et de prévention routière à Signes », détaille Stéphane Geydon, directeur général de la CCI du Var.
Autre grand dossier de l’institution consulaire, l’investissement dans les infrastructures portuaires avec l’annonce du repositionnement d’un nouveau quai croisière non plus en cœur de ville mais du côté du Mourillon sur des terrains appartenant à Naval Group.
Jérôme Giraud, directeur des ports de la rade de Toulon. ©N.B.C
« Ce projet a été rendu possible grâce à l’intervention du maire et président de l’autorité concédante Hubert Falco auprès de la Marine Nationale. Le quai de 420 m de long et de 13 m de tirant d’eau pourra accueillir deux paquebots en simultané dont un de la Classe Oasis. Les armateurs sont associés au projet.
Ce futur quai, livré en 2022, sera adossé à 3,6 hectares de terre-plein voué à servir d’interface urbano-portuaire. Pour son aménagement, nous allons lancer un concours d’architecture internationale d’ici la fin de l’année », annonce Jérôme Giraud, directeur des ports de la rade.
La construction du quai devrait représenter un investissement de 50 millions d’euros auxquels viendront s’ajouter 100 millions d’euros pour aménager les 3,5 hectares.
Jacques Bianchi, président de la CCI du Var, soutient la candidature de Roland Gomez à la CCIR PACA
Après la démission d’Alain Lacroix à la présidence de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Roland Gomez, fondateur et dirigeant de economie, président de la CCI des Alpes-de-Haute-Provence et premier vice-président de la CCI de Région, a pris le relai pour une période de deux mois avant la tenue de nouvelles élections le 12 juin.
« Roland Gomez est un chef d’entreprise et s’il se présente je le soutiendrai. Je ne serai pas candidat car j’estime que ce n’est pas le rôle d’une chambre métropolitaine de prendre la présidence de la CCIR », a commenté Jacques Bianchi, président de la CCI du Var depuis 2004.
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