En ouverture de la Semaine européenne de la mobilité, le Conseil Départemental de la Haute-Garonne a détaillé les aires de covoiturage et pistes cyclables en devenir. C’est l’acte II du plan départemental pour la transition écologique.
« Aujourd’hui encore plus qu’hier il est nécessaire de demeurer éco-responsable. Aussi la Semaine de la mobilité prend un relief particulier », souligne Jean-Michel Fabre, vice-président du Conseil départemental de Haute-Garonne, en charge du Développement durable.
En mai dernier, le Département a adopté l’acte II du plan de transition écologique. Le premier datant de 2017, au lendemain de la COP21. Cela touche huit grandes thématiques (dont l’eau, l’alimentation , la biodiversité, le logement…) .
« Le volet représentant la mobilité est primordial », estime Georges Méric, le Président du Conseil Général.
40 aires de covoiturage
Line Malric, vice-présidente en charge du transport, en détaille les objectifs : « Limiter le nombre de véhicules, développer les transports en commun, le covoiturage et les modes doux ». Et de rappeler : « Dès 2017, nous avons implanté des aires sur du foncier départemental ». 25 aires avaient été créées, soit 780 places pour 2,7 millions d’€.
« Pour la deuxième phase, nous avons fait appel aux communes. Nous avons reçu 33 projets qui aboutissent à la création de 14 aires ».
Soit 300 places supplémentaires et un budget de 1,6 million d’€. L’objectif étant d’atteindre les 1000 places sur une quarantaine d’aires pour la fin de l’année. Ce qui s’accompagnera de la sortie d’une application.
Côté transport en commun, le ticket sur le réseau LiO-Arc-en-Ciel est passé à 2€. Le Conseil général participe au financement du plan de développement urbain, « c’est exceptionnel pour un Département, car c’est hors de nos compétences », précise Georges Méric.
Et ce, à hauteur de 201 millions d’€, notamment pour la 3e ligne de métro, l’extension de la ligne B et les bus Linéo, qui roulent pour partie sur des voies dédiées.
Le REVe des cyclos
Quant au schéma directeur des itinéraires cyclables, il prévoit 311 km de parcours (8,9 millions d’€). A ce jour, le Département a aménagé 219 km.
Sur le mythique Canal des Deux Mers et la véloroute du Piémont pyrénéen (dont le tronçon His-Castagnède sera inauguré ce 18 septembre ), le tourisme a des retombées sur la restauration, l’hôtellerie… La Transgarona, elle, doit relier Toulouse à la source de la Garonne en Espagne. La moitié existe déjà.
« Nous avons aussi besoin d’infrastructures vélo pour les déplacements domicile – travail », souligne Julien Klotz, président de la commission Logement et Développement durable. Ainsi 53 millions d’€ sont budgétés pour la création d’ici 2025 de sept réseaux express vélo (REVe), soit 51 km au sud-est et à l’ouest de l’agglomération toulousaine. « Nous voulons redonner toute sa place au vélo dans les mobilités. »
En écho, le 19 sepetembre, Rob Hopkins, enseignant, auteur et initiateur du mouvement international des villes en transition, sera à Toulouse, à l’hôtel du Département, à 20h30.
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