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Nathalie Bureau du Colombier
22 mai 2017 Dernière mise à jour le Lundi 22 Mai 2017 à 06:05

A la manœuvre de la Chambre régionale de Commerce et d’Industrie de la région PACA depuis décembre 2016, Alain Lacroix a livré les grandes lignes de sa mandature. Un quinquennat où la mobilité sera sa priorité.

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Photo : Alain Lacroix, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la région PACA, du Club Top 20 et président du directoire de la CEPAC. ©L. M

Successeur de Maurice Brun à la présidence de la Chambre régionale de Commerce et d’Industrie de la région PACA, Alain Lacroix a livré le 19 mai 2017 les grandes lignes de son mandat et les grands défis auxquels le territoire devra répondre.

« Nous changeons de paradigme. Le digital constitue une évolution profonde qui touche toutes les entreprises tout comme la transition industrielle avec une nouvelle façon de fabriquer et de consommer.  Nous avons également un coup à jouer à l’international notamment auprès des pays de la rive sud de la Méditerranée. Des pays ont besoin de nous et nous pouvons faire quelque chose », explique Alain Lacroix, élu depuis quatre mois à la tête du réseau composé de sept chambres territoriales (CCI de Vaucluse, des Hautes-Alpes, des Alpes de Haute-Provence, de Nice Côte d’Azur, de Marseille-Provence et du Pays d’Arles).  

« Nous sommes déjà la Floride, il nous reste à devenir la Californie ! » 

Trois enjeux prioritaires, intégrés dans des schémas sectoriels, ont été définis pour cette mandature qui s’achèvera en 2021 : Connecter les territoires, relever le défi des filières d’avenir et dynamiser l’écosystème pour le développement de toutes les entreprises.

« Cette feuille de route s’écrit en cohérence avec la Région PACA via le SRDEII (*). Les ressources se raréfiant nous devons nous allier. Nous devons faire en sorte de changer l’image de la région. Nous sommes déjà la Floride, il nous reste à devenir la Californie !  », lance Alain Lacroix.

La mobilité, le déplacement des personnes sur le territoire sera néanmoins son chantier prioritaire. La CCIR, qui contribue au développement de 12 équipements structurants dont quatre aéroports et 14 ports, souhaite avoir son mot à dire aussi bien dans le désenclavement des Alpes que dans la privatisation prochaine de l’aéroport Marseille-Provence. Il a également fait part de sa volonté de réaliser de nouvelles économies en mutualisant certains services (comptabilité, informatique) aujourd’hui réalisés dans les sept CCI. 

« Je conçois la CCIR comme une holding. Elle n’a pas vocation à se substituer à ses filiales mais elle se doit de rassembler, d’organiser le travail et offrir une expertise dont elles ne peuvent se doter pour des raisons budgétaires. Ce qui n’a pas été vraiment le cas lors des précédentes mandatures. Je veux créer un vrai réseau et mettre en commun les activités de support et renforcer l’expertise de la chambre régionale », a-t-il souligné.

L’assemblée générale de la CCIR, après avoir adopté le 21 avril les grands axes de sa stratégie, doit se réunir une nouvelle fois le 29 juin pour adopter le plan stratégique qui repose sur trois plans d’actions : les services aux entreprises, l’enseignement, la formation, l’emploi et la dynamisation des territoires. 

(*) Schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation.

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