Le projet urbain piloté par la SPL Lyon Part-Dieu pour le compte de la Métropole de Lyon et de la Ville de Lyon fait désormais de la régénération tertiaire une priorité : la Part-Dieu devient ainsi le premier quartier d’affaires français en régénération, avec un volume inégalé de 300 000 m2 de surfaces mutables pour les prochaines années, en plus des 245 000 m2 déjà réhabilités ou en cours.
Lyon Part-Dieu : Le 2ème quartier d’affaires de France
Le projet Lyon Part-Dieu allie développement économique et transition écologique de manière indissociable. Lors du dernier MIPIM en mars 2023, Bruno Bernard, Président de la Métropole de Lyon et Grégory Doucet, Maire de Lyon et Président de la SPL Lyon Part-Dieu ont dévoilé le chiffre de 300 000 m2 correspondant au volume de bureaux existants à réhabiliter sur le périmètre de la concession d’aménagement d’ici 2029. Cette annonce fait de la Part-Dieu le premier quartier d’affaires en régénération, où des solutions concrètes sont apportées aux objectifs de la stratégie nationale bas carbone. 6 mois après l’annonce du MIPIM, plusieurs opérations incarnent déjà ce changement à l’œuvre.
Concilier dynamisme économique et transition écologique
La régénération des bâtiments favorise un développement urbain plus vertueux, bénéfique tant sur le plan environnemental que sur le plan économique. Elle favorise la baisse de l’empreinte environnementale du patrimoine, tout en agissant sur l’amélioration de la qualité architecturale et d’usage des bâtiments. C’est aussi une source d’opportunités économiques pour les opérateurs et un levier pour la mutation des espaces publics du quartier.
En termes d’empreinte carbone, adapter un bâtiment existant est plus vertueux que d’en construire un nouveau. Au début de chaque projet immobilier, la SPL Lyon Part-Dieu accompagne ainsi les porteurs de projet pour étudier comparativement le bilan carbone d’une démolition/reconstruction et d’une réhabilitation, à travers notamment l’analyse de cycle de vie du bâtiment (ACV).
Une régénération tertiaire à grande échelle
Le quartier d’affaires lyonnais a bénéficié d’un développement constant depuis les années 1970. Il comprend aujourd’hui 105 bâtiments tertiaires dont la moitié est concernée par le décret tertiaire. Entre 2012 et 2020, 125 000 m2 ont déjà été réhabilités à la Part-Dieu, comme la tour Silex2 ou l’immeuble 107 Servient. Le rythme s’est accéléré depuis 2020, avec le développement de 120 000 m2 supplémentaires, dont New Age, Audessa, Primatvera et Next.
Une étude lancée par la SPL Lyon Part-Dieu en 2022 a révélé qu’à minima 36 immeubles tertiaires sont désormais concernés par les décrets tertiaires. Au total, d’ici 2029, ce sont plus de 50 % des bureaux de la Part-Dieu qui auront été réhabilités sur le périmètre de la concession d’aménagement.
A titre de comparaison, il reste un peu plus de 100 000 m2 de surface à développer en bureaux dans le programme global des constructions de la ZAC.
« Toutes les toitures, existantes et nouvelles, sont converties en terrasses et jardins. L’espace entre les deux volumes de bureaux en extension sont investis par de larges terrasses-ponts qui traversent le vide, pour offrir des prolongements extérieurs à chaque étage. La façade de la partie neuve joue sur le registre géométrique du « style Part-Dieu », mettant en place des modules répétitifs calés sur le pas des façades existantes. Les modules sont formés d’une partie opaque en relief formant pare-soleil pour les baies vitrées. La couleur des façades des parties nouvelles, en métal cuivré, vient en contraste du blanc des façades réhabilitées des immeubles existants. » explique Isabelle Herault, architecte.
Bruno Bernard, le Président de la Métropole de Lyon explique les enjeux de ce quartier d’affaires hors norme en régénération :
« Lyon Part-Dieu est au cœur de notre Métropole, deuxième pôle tertiaire en France avec un tissu de 2500 entreprises et 60 000 emplois. Par sa centralité et le dynamisme de son écosystème, la Part-Dieu a tous les atouts pour s’affirmer comme quartier pionnier pour la décarbonation de l’immobilier, démonstrateur de la reconstruction de la ville sur elle-même. Dès notre arrivée aux responsabilités, nous avons réorienté le projet Lyon Part-Dieu pour concilier développement économique et transitions écologique et sociale : plus de place à la végétalisation et à la qualité des espaces publics, aux modes doux, rééquilibrage de la part de logements/bureaux, réduction du bilan carbone des bâtiments…
Cette nouvelle trajectoire va de pair avec les obligations du décret tertiaire qui impose une forte réduction énergétique pour les propriétaires d’immeubles de bureaux. Avec 300 000 m2 d’immobilier tertiaire à régénérer en plus des 245 000 m2 déjà réhabilités sur les 10 dernières années ou en cours de gestation ou de travaux, ce sont ainsi 50 % des bureaux de la Part-Dieu qui pourront être réhabilités sur le périmètre de la concession d’aménagement à horizon 2029.
Cette régénération à grande échelle s’inscrit dans nos objectifs métropolitains pour réduire collectivement notre impact carbone, à travers de nombreuses actions : plateforme du réemploi, plan solaire, logistique décarbonée, raccordement au chauffage urbain… Sur tout le territoire et plus particulièrement dans nos opérations d’aménagements, nous accélérons la transition écologique et repensons d’acte de construire et d’aménager.
Les réhabilitations en cours sont autant d’opportunités pour améliorer le parcours immobilier des entreprises et la qualité de vie des salariés, mais aussi celles des habitants et de tous les usagers de la Part-Dieu. Le projet Part-Dieu est en effet un projet global qui vise à en faire un quartier à vivre pour toutes et tous, symbole de la co-construction de la ville avec les acteurs économiques et de la transition écologique et sociale que nous souhaitons pour la Métropole de Lyon. »