Christian Gros, le président de l’agglomération des Sorgues du Comtat qui compte 51 000 habitants se veut optimiste pour 2025 même si il ne cache pas son inquiétude face à la situation nationale et internationale. Il se donne trois grands défis cette année qui sont le développement économique, les enjeux environnementaux et sociaux avec une seule méthode : l’approche collégiale avec les autres collectivités locales.
« La situation nationale complique beaucoup la tâche sur le terrain surtout que nous avons fait du développement économique la marque de fabrique de notre agglomération, basée sur la croissance et agir sans croissance, c’est encore plus compliqué. » indique Christian Gros, président de l’agglomération des Sorgues du Comtat.

La direction générale des services de l’agglomération évalue la perte de budget pour cette année à un millions d’euros sur un budget de 20 millions d’euros. Mais pas question de baisser les bras, le président se donne comme priorités pour 2025 :
- l’emploi avec notamment le développement des zones d’activités comme à Beaulieu et les deux parcs d’activité à thème avec Spirou qui représentent 600 emplois l’été et l’objectif de créer un 3ème parc à thème omnisports avec une ouverture prévue en 2026. D’ailleurs Spirou ouvrira le parc Narouto en 2026 pour un investissement de 20 millions d’euros.
- l’habitat et le logement car sans l’emploi et le logement les familles ne peuvent pas se projeter.
- les services à la population comme avec l’ouverture de la Maison France Services mais aussi prendre soin des plus vulnérables pour renforcer les liens humains.
- la mobilité pour que chacun puisse se déplacer en fonction de ses objectifs : aller au travail, faire ses courses, étudier ou profiter des loisirs. Le transport sur les 5 communes de l’agglomération représente 57% des activités émettrices de CO2. Il faut donc travailler sur les déplacements doux.

- la propreté avec en particulier la gestion des déchets où les bennes à ordure de l’agglomération parcourt 320 000 km en une année et les investissements nouveaux que réclament l’usine d’incinération de Vedène soit 20 millions d’euros sur 7 ans.
- la transition écologique et la biodiversité avec la création d’une brigade verte.
Christian Gros veut donc dessiner un territoire où chacun peut compter sur la force du collectif, contribuer à protéger les vies et les biens des habitants du territoire et l’environnement commun tout en préservant la croissance économique.
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