Dès le début du confinement, Habitat Audois s’est organisé pour mettre en place un Plan de Continuité d’Activités. La priorité a été donnée à la sécurité du personnel et des locataires.
Pour faire face aux conséquences sociales de la crise sanitaire COVID-19, Habitat Audois a signé une charte d'accompagnement des locataires en fragilité économique avec les associations de locataires.
Les associations et le bailleur social s’engagent donc à mettre en place :
- un repérage renforcé et partenarial des familles en difficulté ;
- un contact rapide et systématique avec les ménages en difficulté économique ;
- la mise en place de dispositifs adaptés d’étalement du paiement des loyers et/ou des charges ;
- la mobilisation des aides de droit commun mises en place par les collectivités locales ou l’Etat ;
- le suivi des locataires.
Le bailleur social a innové avec notamment le dispositif « Thé Pas Seul-e » dédié aux personnes âgées isolées ou la mise en place du visiodépannage par la régie de travaux.
S'il est encore un peu tôt pour calculer exactement les frais liés au Covid 19 (aménagements et désinfection des locaux, achats de matériel) la Président Robert Alric estime ces investissements à hauteur de 80 000 €.
Pour l’exercice 2020, Habitat Audois avait prévu 37 millions d'€ d’investissements, avec la production de plus de 200 logements neufs et la réhabilitation de près de 400 logements.
"La crise sanitaire risque fort de se muer en crise économique, renforçant le besoin de la population de pouvoir compter sur du logement de qualité et accessible financièrement. »
Selon Robert Alric : « Il faut revenir sur la Réduction de Loyer de Solidarité (RLS) qui pèse pour 1,3 milliard d’euros chaque année sur les bailleurs sociaux. Pour Habitat Audois cela représente 1,5 millions d’euros de moins, soit autant d’investissements en moins de notre part. »
Près de 80% de la population française est éligible à un logement social. Les bailleurs sociaux logent actuellement plus de 10 millions de personnes à travers tout le territoire.