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Denys Bédarride
16 février 2015 Dernière mise à jour le Lundi 16 Février 2015 à 10:02

La direction d'Air France dévoile son objectif de supprimer 348 postes dans 8 aéroports régionaux. Toulouse, Marseille, Nice et Lyon sont touchés. L'une des raisons : les coûts d'escales qui seraient supérieurs de 54% à ceux des prestataires extérieu

 
© Les Echos

Le CCE (Comité Central d’Entreprise) d’Air France s’est réuni pour étudier la question au cas par cas. Si quelque 300 emplois d’hôtesses et stewards devaient encore disparaître d’ici à l’an prochain, c’est au sein des personnels au sol des aéroports français que les réductions d’effectifs seront proportionnellement les plus importantes.

C’est de la réussite de ces plans de départs volontaires que dépendra la capacité d’Air France à résorber ses pertes, selon la direction. Elle annonce la suppression de 496 « équivalents temps plein » parmi les personnels au sol, dont 348 dans les huit principaux aéroports de province. Marseille (111) et Toulouse (77) seront les plus touchés par ces suppressions de postes envisagées. Les aéroports de Lyon (28) et Nice (37) seront aussi affectés.

L’explication du siège Air France serait la réduction de l’offre sur les lignes dites de « point à point », qui ne contribuent pas à l’alimentation du hub de Roissy. Une offre déficitaire en 2014 qu’il faut rééquilibrer pour remettre la compagnie dans le vert en 2015.

« un départ de personnel au sol, c’est 60.000 euros d’économies et 80.000 euros pour un PNC » indique Air France.

La concurrence accrue et la baisse d’activité nuisent aux résultats d’Air France, qui voit sa clientèle se tourner vers d’autres compagnies.

Ces surcoûts aéroportuaires sont estimés à environ 200millions d’euros par an. Entre les différentes escales d’Air France, les écarts de compétitivité sont aussi très importants, avec un coût variant entre les aéroports. C’est pour cela que tout est à revoir côté Air France et qu’il faut traiter les aéroports au cas par cas, métier par métier pour retrouver une stabilité d’ici 2017.

 

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