Le Pôle métropolitain Cap Azur fête cette année son cinquième anniversaire. Le fonctionnement reste le même avec un budget d’un euro symbolique, sans structure administrative et sans indemnités d'élus. Cette année, la présidence sera assurée par Jérôme Viaud, le Président de la Communauté d’agglomération Pays de Grasse et Maire de Grasse.
Depuis cinq ans les quatre communautés d’agglomération de l’ouest des Alpes-Maritimes – Sophia Antipolis (CASA), Cannes Pays de Lérins (CACPL), Pays de Grasse (CAPG) et Alpes d’Azur (CC2A) – travaillent main dans la main et avancent dans le cadre du Pôle Métropolitain Cap Azur sur un nombre de projets en commun.
Le principe est simple : pas de structure administrative, pas d’indemnités d’élus. Le budget est à un euro symbolique, les projets et actions communs et d’intérêt commun sont financés à partir des agglomérations.
A tour de rôle chaque président des différentes agglomérations, Jean Léonetti (CASA), David Lisnard (CACPL) et Jérôme Viaud (CAPG), se relaient au poste de Président de ce Pôle Métropolitain, unique en France. Charles-Ange Ginésy, Président du Département et de la Communauté des communes Alpes Azur assure en permanence la vice-présidence.
« Une réflexion collective autour de ce que nous croyons être assurément une solution féconde pour porter un nouveau modèle de développement territorial : l’alliance de nos quatre territoires avec la création d’un Pôle Métropolitain, a souligné Jérôme Viaud lors de la première session de l’année, lors de laquelle il a été élu Président. Cap Azur est géré d’une manière singulière autour de trois fondements : le respect de la souveraineté, la coopération renforcée et une totale sobriété financière, sans dépenses, sans fiscalité.
Préserver la posidonie
À l’initiative de Jean Leonetti, STERE a été adopté et lancé lors de la première session de l’année. Comprenez : la préservation de l’environnement sous-marin.
« Notre travail c’est de faire l’inventaire en particulier sur la posidonie et de résister à l’afflux touristique qui existe et qui peut par les ancrages, par la pollution entraîner une détérioration de notre environnement sous-marin, explique le Président de la CASA. Il s’agit de la préservation de la flore et de la faune sous-marine, mais aussi de la préservation de notre ligne de côte parce que l’érosion des côtes dépend aussi de la présence ou non des posidonies.
Ce travail de préparation sera fait sur 3 mois et par la suite seront mis en œuvre des plans d’action de 3 à 5 ans qui pourraient aller jusqu’à l’interdiction du mouillage dans certaines zones et surtout de réimplanter et laisser se réimplanter une flore et une faune qui permettront un développement harmonieux de la Méditerranée sur nos côtes. »
Le projet est cofinancé, à la hauteur de 70% à 80 %, par l’Agence de l’eau et par la Région Sud, dans le cadre d’une politique environnementale qui permettra un développement environnemental
Pour cinq ans un plan d’action en cinq points
« 2023 va être tourné vers des sujets de l’environnement, Jérome Viaud ne cache pas sa satisfaction, il s’agit de ses sujets de prédilection ! Nous allons unir nos politiques territoriales sur ces sujets que nous avons déclinés en cinq axes ce matin : mobilité, environnement, plan climat, agriculture et déchets. Nous allons aussi fêter les cinq ans de notre Pôle Métropolitain. »
Concrètement, l’action Klaxit en faveur du covoiturage dynamique à l’échelle de Cap’Azur sera étendue et les lignes de bus inter-agglos développées, sans oublier l’évènement anniversaire des 5 ans de Wiiiz.
Les citoyens et surtout les scolaires seront sensibilisés à l’économie d’énergie et d’eau. Prévues aussi la labellisation Climat-Air-Énergie, qui s’adresse aux collectivités qui souhaitent faire reconnaître la qualité de leur politique Climat Air Énergie, et la finalisation du programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés.
« Nous en sommes convaincus : l’avenir de la France s’invente dans les territoires par la coopération et ce à toutes les échelles. Le Pôle Métropolitain est un outil complémentaire à l’action locale, il n’est pas un échelon de plus, c’est la réponse à un besoin pour nous permettre de gravir l’échelle de la réussite » a conclu dans son discours d’investiture Jérôme Viaud.
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