La Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) ont conclu, en février 2019, un partenariat visant à soutenir la filière microélectronique et le développement de l’hydrogène. Dans c
Le partenariat entre la Région et le CEA s’articule autour de deux enjeux principaux : le soutien à la filière microélectronique et le développement de la filière hydrogène.
Il s’agit en effet de deux filières d’avenir dont les champs d’application sont multiples, de la santé à l’agriculture en passant par le numérique.
L’objectif est de faire d’Auvergne-Rhône-Alpes un territoire d’excellence de l’hydrogène, et notamment des mobilités décarbonées, en s’appuyant notamment sur l’expertise de l’écosystème grenoblois.
Par ce partenariat, aussi, la Région entend diffuser ces technologies innovantes – de la filière microélectronique et de l’hydrogène – aux entreprises du territoire.
En effet, investir sur ces technologies à haute valeur ajoutée, c’est aussi favoriser les créations d’emplois et les relocalisations d’activités industrielles en Auvergne-Rhône-Alpes.
Dans le cadre de ce partenariat, la Région a mobilisé, depuis 2018, 100 millions d’euros pour financer des projets d’investissements et accompagner la recherche.
Dans ce cadre également, la Région accompagne le programme Nano 2022 qui vise à soutenir la filière microélectronique française. Il vise à accompagner les projets de R&D portés par les entreprises du secteur et à financer les investissements des industries de la filière, en lien avec le CEA.
En 2022, la Région va ainsi débloquer plus de 7,5 millions d’euros pour soutenir la filière microélectronique en Auvergne-Rhône-Alpes.
Concernant la filière hydrogène, considéré comme le carburant du futur, la Région poursuit cette année encore son accompagnement de ce secteur d’avenir.
1,6 million d’euros seront ainsi débloqués par la Région pour financer les projets portés par le CEA pour développer cette énergie.
Enfin, la Région a attribué une subvention de 3 millions d’euros au CEA pour poursuivre son programme EasyPoc. Celui-ci est destiné aux entreprises de moins de 2 000 salariés, localisées en priorité hors des grandes aires métropolitaines, et permet de financer leurs projets de développement technologiques.
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