Soucieux de se présenter durant la campagne comme étant "Monsieur Parole Tenue", Christian Estrosi, désormais élu Président de la Région Provence-Alpes-Côte-d'Azur se retrouve face à un tout autre défi : la création de la "conférence consultative" an
Cet organe sera composé de 150 membres de sensibilités politiques et d’origines géographiques différentes. Ce nouveau parlement devrait être composé de 20 membres par parti politiques pour les principaux partis ayant pris part aux récentes régionales (EELV-Front de Gauche, LR-UDi, PS et FN).
Trente sièges sont prévus pour la “société civile”, soit les membres qui ne sont pas membres de partis. Soucieux de ne fâcher personne, Christian Estrosi a fait savoir ce lundi 1e février qu’il “veillera” à ce que la parité hommes-femmes soit parfaitement respecté dans la future assemblée.
Une fois la répartition des sièges faite, il faut mettre en place un calendrier de rencontre pour les débats entre ces 150 personnalités. C’est là que tout se complique. Sans compter que, pourtant prévu dans l’idée initiale du Président Estrosi, le Front National a fait savoir à son tour par communiqué qu’il n’enverra personne pour siégger dans cette chambre consultative.
La mise en place s’annonce, dans les propos, plutôt chose aisée. Mais dans les faits, tout se complique. Annoncé comme étant “les sages” de la future assemblée, l’ex Président de Région Michel Vauzelle (PS) et son prédécesseur Michel Pezet (PS, Président de Région de 1981 à 1986) ont exprimé leurs doutes sur la concrétisation de la dite assemblée. Ils ont même écrit une longue lettre commune à l’actuel maire de Nice afin d’obtenir des “explications”, des éclairages sur la “chambre consultative” que souhaite créer Christian Estrosi.
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