Candidat à la reprise de la SNCM, le consortium d'entreprises majoritairement corses Corsica Maritima se dit prêt à se lancer même si son offre n’est pas retenu par le Tribunal de Commerce de Marseille demain mercredi 14 octobre.
Marseille, si proche de l’île de beauté, est le premier port français et le cinquième européen. S’ancrer à la cité phocéenne pour rayonner sur la méditerranée semble dès lors parfaitement évident. Mais la société corse n’est pas la seule sur les rangs pour la reprise de la SNCM (Baja Ferries notamment).
Reprise de plus de la moitié des salariés de la SNCM, garantie d’un fort consortium d’entreprises associées, financement sécurisé de 36,5 millions d’euros garanti par un pool bancaire et par une quinzaine de dirigeants d’entreprises qui s’engagent sur leurs biens personnels, mais aussi et peut-être surtout l’envie de suivre l’exemple de Brittany Ferries et donc affréter deux bateaux afin de parvenir à assurer les trajets sans délai.
Jean-Marc Roué, le PDG de la dernière société bretonne et forte de 45 ans d’expérience principalement sur la desserte de la Grande-Bretagne, est un des forts soutiens du groupe corse, et même prêt à devenir membre d’honneur du Conseil d’administration.
Enfin, au-delà l’avantage que semblerait avoir la société corse sur le fond du dossier, il faut en convenir, les administrateurs judiciaires, corses, pourraient bien privilégier une société issue de l’île.
Réponse demain par le Tribunal de Commerce de Marseille, à huit clos.
Chiffres clés :
58,5 millions d’euros de valorisation financière de l’offre
800 salariés de la SNCM repris (sur un peu plus de 1 400)
15 administrateurs
105 entreprises associées
8 destinations au départ de Marseille
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