La Caisse d’Epargne Côte d’Azur ambitionne d'être reconnue sur le territoire en tant que LA banque de l'économie du sport. Aussi; la banque azuréenne innove constamment dans son accompagnement des sportifs et va lancer, dans quelques mois, un nouveau dispositif, "sport me up", destiné aux sportif de haut niveau.
Avec ses onze mille entreprises et associations sportives, douze mille cinq cent emplois liés aux sports et activités sportives, les deux départements de la Côte d’Azur, à savoir les Alpes-Maritimes et le Var, sont un terrain très favorable pour une démarche affinitaire dans le domaine de l’économie du sport. Dans ce contexte, il était tout naturel pour la Caisse d’Épargne Côte d’Azur (CECAZ), soucieuse du bien-être de ses collaborateurs et de ses clients, de développer cette filière.
« Cela fait un bon moment que nous soutenons le sport mais là, on accélère pour la filière, lance Claude Valade, Président du Directoire de la CECAZ. Comme cela représente un point économique important dans la région, il nous a semblé obligatoire de nous intéresser à ce sujet en accompagnement de nos clients. C’est un sujet qui concerne tous les Varois, tous les Maralpins et fait partie de l’économie locale ».
Accompagner les clubs, les sportifs mais aussi ses collaborateurs
La Filière Economie du Sport & Santé oriente son fonctionnement sur plusieurs axes : Sports santé, Sports Outdoor, Infrastructures sportives… Mais pas que !
« On veut essayer d’embarquer nos collaborateurs dans cette aventure, confie Claude Valade. En tant que partenaire des jeux olympiques 2024, on a recruté au sein des entreprises des volontaires pour participer à l’organisation. On a été retenu comme soutien et sponsor du parcours de la flamme et on va l’accompagner localement. Nous souhaitons accompagner nos collaborateurs sur ces projets, les accompagner dans le sport dans leur vie, afin qu’ils pratiquent une activité physique. Il faut souligner que nous sommes partenaires de plus de vingt clubs sportifs dans les Alpes-Maritimes et dans le Var, lesquels font partie de l’économie et de l’écosystème. »
La CECAZ n’accompagne pas seulement les clubs mais également les sportifs à titre individuel. « On soutient aujourd’hui trois sportifs dans le cadre du pacte de performance, on les accompagne dans leur trajectoire d’excellence afin qu’il puissent réaliser leur passion. Il s’agit de la nageuse Elodie Lorandi, la perchiste Margot Chevrier et Fabien Lamirault, pongiste handisport. »
Sport me up, un dispositif innovant
Imaginé comme un incubateur de talent sportif, ce dispositif innovant complétera l’accompagnement des sportifs. « On travaille sur le soutien aux sportifs de différentes façons, explique Stéphane Diagana qui est à l’origine de cette démarche. Nous sommes dans une logique d’accompagnement à la professionnalisation qui est souvent très complexe pour les sportifs quand ils commencent à avoir les premiers revenus. »
Pour cela, il y a la structure Finance Pédagogique. L’accompagnement sportif passe également par l’accès au crédit avec Sport me up. « Ce dispositif vise à libérer l’accès au crédit pour des sportifs qui s’inscrivent dans des pratiques pour lesquelles, parfois, il y a la professionnalisation et la génération de revenus, un peu comme dans les cas des start-up », précise l’athlète.
Se considérer comme une start-up
L’idée c’est d’inciter les sportifs à se regarder eux-mêmes comme s’ils étaient des start-up. Qu’ils prennent conscience qu’ils peuvent gagner leur vie avec le sport et aussi qu’ils peuvent demander un financement voir un crédit plutôt que de chercher du sponsoring.
« Pour avoir un accès au crédit il faut être crédible, explique Stéphane Diagana. Il faut monter un dossier en expliquant le projet sportif et faire une sorte de business plan. Sport me up expertisera les dossiers sport par sport, par des spécialistes du sport concerné. C’est en se basant sur cet avis que la CECAZ accordera ou pas le crédit. » Un fonds de garantie des prêts peut être accordé aux sportifs, permettant à des entreprises et à des particuliers de soutenir localement le sport français dans le cadre du mécénat.
Le dispositif Sport me up sera mis en place l’an prochain et quelques 200 sportifs azuréens de haut niveau pourraient prétendre à ses crédits qui leur donneraient les moyens de prospérer dans leur passion qui est le sport.
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