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Olivia Oreggia
3 septembre 2018 Dernière mise à jour le Lundi 3 Septembre 2018 à 14:02

Il y a 30 ans naissait l’Adie. L’Association pour le droit à l’initiative économique apporte un microcrédit à tout jeune entrepreneur qui ne trouverait pas son bonheur auprès de son banquier. L’an dernier, elle a ainsi soutenu 250 projets dans les Al

10.000 € maximum, c’est la somme que peut vous prêter l’ADIE pour lancer ou développer votre entreprise.

« On ne fait pas des entreprises du CAC 40, mais plutôt des entreprises du centre-ville, de l’artisanat, de la petite restauration, des professions libérales, qui ne demandent pas beaucoup d’investissements. On se limite à des plans de financement de 20.000 euros maximum », nous précise Ludovic Panyasiri, délégué territorial ADIE Alpes-Maritimes.

Il y a là tous profils : hommes, femmes, diplômés ou non. Les parcours sont différents. La motivation toujours très forte.

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Jean-Patrick Anquibou est un « jeune entrepreneur de 48 ans ». Ancien chef de l’hôtel 3.14 sur la Croisette, passé par les plus grandes cuisines de la région, il a quitté son poste pour se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat. Il est désormais à la tête du traiteur « Label Créole ».

« Après 2 premières entreprises pour lesquelles j’ai eu besoin d’un microcrédit, j’ai cette fois pu m’autofinancer », nous explique-t-il. « Mais j’ai fait appel à l’ADIE pour mon assurance professionnelle. Via un assureur classique j’aurais payé entre 500 et 600 euros pour mon local de 50m2. Avec l’ADIE, cela me revient à 300 euros !»

L’association ne se limite au microcrédit. Elle est là pour accompagner le créateur.

Cela passe alors aussi par de la formation. Baptisée « Je deviens entrepreneur » et dispensée à Nice, au sein de l’EDHEC, elle peut durer 2 ou 5 semaines. Certifiée, cette formation est prise en charge par l’ADIE et par ses partenaires (Département des Alpes-Maritimes, Métropole Nice Côte d’Azur, Agglo des Pays de Grasse, Agglo des Pays de Lérins).

De quoi y apprendre gratuitement donc les bases du métier, comme par exemple savoir élaborer un business plan.

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Jean-Patrick Anquibou, créateur du « Label Créole »

Un tremplin dont ont bénéficié Kelly, qui s’est lancé dans la maroquinerie haut-de-gamme avec ses sacs modulables brevetés, Sébastien avec ses objets déco imprimés en 3D, Antonello avec son café à la napolitaine ou encore Bryan Marini (photo ci-dessous), qui après s’être longtemps ennuyé en filière tapisserie d’ameublement sur les bancs du lycée s’est lancé dans la confection de vêtements et a fini par être piqué par le virus de l’entrepreneuriat.

« Une révélation », avoue le jeune couturier. La veille, il a vendu son premier ensemble pour homme « à une Américaine de Los Angeles », précise-t-il fièrement.

Une vente rendue possible grâce à l’Ouvre-Boîte, un dispositif d’accompagnement porté par la Fondation d’Auteuil, partenaire de l’ADIE, qui permet à ces néo-entrepreneurs d’occuper 2 boutiques (dans le Vieux-Nice et à Cap 3000), pour y tester leurs créations, et ce gratuitement pendant 6 mois.

Des coups de pouce nombreux au sein d’un écosystème local qui cherche à valoriser toujours plus la création d’entreprise.

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