L’APEC a publié, fin avril, un baromètre inédit concernant la qualité de l’insertion professionnelle des jeunes de la promotion 2015, douze mois après qu’ils aient obtenu leurs titres diplômants de l’enseignement supérieur. Que faut-il en retenir ?
Les nouvelles sont favorables selon l’étude de l’Association Pour l’Emploi des cadres (APEC).
En effet, sur la promotion 2016/2017, 90% des jeunes ont décroché leur premier emploi et 80% en occupent un au bout d’un an.
Il semblerait donc, que malgré l’ampleur de la crise économique de 2008, le diplôme assure toujours une insertion professionnelle plus rapide, et ce, quel que soit le nombre d’années d’études.
Néanmoins, si les chiffres montrent une tendance quasiment similaire en termes d’insertion sur le marché du travail, les conditions d’emploi, elles, ne sont pas les mêmes pour tous !
A titre d’exemple, on remarque que les bac+3 ou 4 gagnent en moyenne 21 600 euros brut annuelle tandis que ceux qui ont poursuivi leurs études au-delà, gagnent 28 000 euros. De même, si pour la première catégorie l’accès au poste de cadre est de seulement 9%, pour la seconde, il est de 53%.
Des tendances qui dépendent à la fois du nombre d’années d’études mais aussi de la filière choisie.
La tendance est bonne mais l’accès au premier emploi reste difficile, en matière de perception notamment. Ainsi, parmi les diplômés bac+5, 4 sur 10 occupent un emploi qu’ils considèrent comme « alimentaire » ou n’en occupent pas.
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