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Sandie Porret
20 novembre 2018 Dernière mise à jour le Mardi 20 Novembre 2018 à 13:11

Futurapolis, ce sont trois lieux toulousains (les mêmes depuis l’origine du salon) qui ont été investis deux jours durant : le Quai des Savoirs, la Faculté de Médecine et le Muséum d’Histoire Naturelle pour se rencontrer, dialoguer, apprendre, réflé

Initié par l’hebdomadaire le Point il y a maintenant 7 ans à Toulouse, ce forum est devenu une référence et un rassemblement annuel essentiel en termes d’innovation et de technologies nouvelles.
 
Pour la cuvée 2018, plus de 100 intervenants (chercheurs, scientifiques, entrepreneurs, innovateurs, artistes,  élus…) s’étaient donné rendez-vous à ce grand carrefour de l’innovation pour faire le point sur les enjeux du futur en prise directe avec l’Intelligence Artificielle et toutes ses dérivées en perpétuelle mutation.
 
Il  a été,  bien entendu, question de grands sujets récurrents que sont : Intelligence Artificielle, données personnelles, New Space, Mobilité, Santé,  Sport,  Gaming ,  Mer,  Cyber-sécurité ou encore « Greentech » 
 
Facteur d’innovation, ce domaine des « technologies vertes » (appelé aussi Innovation Verte) s’impose à la table des discussions dès lors qu’il s’agit de dialoguer sur le futur. Les changements climatiques entraînent inéluctablement des bouleversements dans notre vie quotidienne et comme la « réforme » technologique multiplie angles et perspectives, il est indispensable de s’y intéresser même si à ce jour on ne peut prédire sur le long terme. Ses objectifs aujourd’hui sont : 
  • Une politique de développement durable dans le respect de nos ressources naturelles afin de préserver les générations futures dans leur propre consommation. 
  • Penser de nouveaux produits recyclables  et réutilisables. 
  • Limiter les déchets et la pollution
  • Développer des solutions alternatives aux technologies
  • Créer un centre d’activité économique autour de ses technologies et de ses produits.
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Ce fut d’ailleurs un des sujets abordés lors de la table ronde « Pensez les Métropoles de demain » en compagnie de Jean Christophe Fromantin, Maire de Neuilly-sur-Seine, Jean Luc Moudenc, Maire de Toulouse et Président de Toulouse Métropole, Philippe Saurel Maire de Montpellier et Président de Montpellier Méditerranée Métropole et Dominique Jakob architecte conseil auprès de la mairie de Toulouse.
 
Le réchauffement climatique et ses conséquences, les mobilités à venir, l’intérêt ou pas d’habiter sur son lieu de travail (deux visions se présentent celle de Dominique Jakob et de Jean-François Fromantin), l’hospitalité, la possible déshumanisation. Ce sont là les thèmes évoqués par les intervenants.
 
Le Maire de Neuilly, Jean-Francois Fromantin a rappelé que « jusqu’au siècle des lumières, on naissait, on vivait et on travaillait au même endroit (seul 1% de la population migrait). Aujourd’hui, on veut et va travailler là où l’on a envie de vivre. On assiste à une inversion de la concentration urbaine et la décentralisation nous permet de faire des choix de vie plutôt que les subir »
 

Philippe Saurel et Jean Luc Moudenc : deux alliés pour une grande région

Philippe Saurel a commencé son intervention en rappelant à juste titre qu’initialement « Montpellier n’avait pas vocation à devenir une Métropole tout comme Toulouse….. » Mais, il a évoqué une  forte similitude entre les hommes et les lieux.
 
Les diverses actions de la municipalité ont permis à Montpellier d’acquérir le statut de Métropole par la voie démocratique (reconnaissance du Conseil d’Etat du 23 décembre 2014) et grâce à une croissance démographique.
La réforme territoriale s’est imposée par la création de la région Occitanie et Toulouse a été choisie comme Capitale Régionale. Homme responsable, il a privilégié l’amitié et la collaboration entre les deux grandes villes en accompagnant cette évolution.
 
A Montpellier, 7 axes de développement sont favorisés pour penser la métropole de demain : 
  • La santé, 
  • Le développement numérique,
  • La mobilité et les déplacements,
  • Le développement économique, touristique et industriel, 
  • L’agroécologie,
  • La culture le patrimoine et l’université,
  • Le commerce et l’artisanat.
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Philippe Saurel a insisté sur la nécessité d’une coopération entre la métropole et le territoire. Il préconise la mise en place de « Conventions de Coopérations Territoriales »
 
De son côté, Jean-Luc Moudenc a insisté sur la réforme territoriale, la création des grandes régions et des métropoles. Il a tenu à rassurer sur l’intérêt du maintien du Département  sous certaines conditions et pour certaines compétences.  
 
Il a rappelé que la métropole était « un aménageur du territoire », que son rôle était d’aider toute entreprise désireuse de s’implanter mais a regretté qu’il n’y ait pas de complémentarités entre le rôle du Département et celui de la Métropole, surtout concernant la dynamique de l’emploi.
 
« Pour les centres urbains forts, affirmés, il y a tout intérêt à fusionner les services publics, municipaux, métropolitains, départementaux dans l’intérêt des gens et dans d’autres endroits où la ruralité domine il faut maintenir le rôle du Conseil Départemental »
 
La métropole est associée à la notion de développement économique, mais ce n’est pas son seul fer de lance. Elle s’inquiète et se préoccupe de la qualité de vie de ses habitants. Il est très important que la métropole ne se déshumanise pas sinon on assisterait à un véritable recul.
 
« La vocation d’une métropole est de partager des moyens parce que nous sommes plus forts ensemble mais si on ne s’occupe que de grands projets économiques  et si on n’est pas capable de répondre aux besoins quotidiens des gens, alors le risque de déshumanisation s’installe.» 
 
Concilier la croissance de la Métropole et la réponse aux besoins quotidiens est l’équation à résoudre pour les élus municipaux afin d’obtenir l’adhésion des concitoyens. « Réinventer ses mobilités peut intervenir sur l’espace urbain et la concentration de tous ses services pourra permettre aux métropoles de proposer un environnement de vie très agréable. La métropole doit rester un grand centre d’activités économiques et sociales et s’inscrire sur le long terme.» a conclu le Maire de Toulouse.
 
Durant ces deux jours, 30 tables rondes ont ainsi été animées, enflammées, passionnées autour de l’innovation dans nos régions et nos métropoles. Ce salon de la connaissance, du savoir et du High-tech a le mérite de s’adresser à tous les publics (des plus aguerris au plus profanes), à tous les citoyens désireux d’avancer avec leurs temps et surtout soucieux d’essayer de comprendre comme cette digitalisation impacte de plus en plus leur quotidien. 
 
Mais Futurapolis, c’était aussi la possibilité, outre d’apprendre et de comprendre, de découvrir et de tester les derniers progrès technologiques notamment en termes de mobilité, de sport, dans le domaine des sciences grâce au « Lab » installé au Quai des Savoirs et sur les allées Jules Guesde. 
 

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