Le maire Les Républicains de la ville Jean-Paul Fournier, qui va fêter ses 25 ans de mandat cette année, ne se représentera pas en 2026, et a donc adoubé et c’était attendu Franck Proust, l’actuel président de Nîmes Métropole. L’extrême droite, qui a remporté les législatives dans les six circonscriptions du département, est sur les rangs, tout comme la gauche et Renaissance. Mais Franck Proust a de nombreux atouts qu’il veut faire entendre.
C’est donc devant 200 personnes qui sont venus l’encourager, que Franck Proust adjoint au Maire de la Ville de Nîmes et président de Nîmes Métropole a lancé officiellement sa candidature pour les élections municipales de mars 2026 aux côtés et c’est important, de Jean-Paul Fournier et Laurent Burgoa, Sénateur Les Républicains, sans oublier Daniel-Jean Valade, figure historique et adjoint au Maire à la culture.

Avec 150 000 habitants, Nîmes est la plus grande ville de France aux mains des Républicains et la 3ème ville de la région Occitanie, qui espèrent bien la conserver. Jean-Paul Fournier, 80 ans et dont la santé s’est fragilisée, a décidé en 2024 de ne pas se représenter à un cinquième mandat. Mais le Maire et c’est ce qui est nouveau a fait le choix de soutenir Franck Proust qui a toujours été un de ses fidèles.
Franck Proust, a 61 ans. Il est conseiller municipal depuis 1989, président de Nîmes Métropole depuis juillet 2020 et premier adjoint au maire de Nîmes. Il a également été conseiller départemental du Gard de 2004 à 2011 et député européen de 2011 à 2019. Il est également le secrétaire des Républicains du Gard.


Franck Proust est la troisième personne à se déclarer après Valérie Rouverand et Julien Plantier, le deuxième appartenant aussi aux Républicains. Cette candidature intervient dans un contexte d’une majorité municipale en crise après le retrait de délégations à onze élus, dont neuf adjoints.
Mais Franck Proust voit plus loin : « J’ai cette volonté, d’ouvrir, de rassembler les nîmoises et les nîmois autour d’un projet pour la ville. Il y a de nombreux chantiers, mais ce que je veux, c’est garder l’identité de Nîmes. Je veux choisir le bien vivre à Nîmes, je ne veux pas courir après la croissance démographique.»
Il ajoute « Je préfère 150 000 habitants qui vivent bien que 200 000 qui vivent mal. Il y a un travail de fond à faire, avec la rénovation des quartiers de proximité, un nouveau logiciel à créer dans les quartiers du NPNRU* où l’urbanisme ne résoudra pas tous les problèmes ».

* NPNRU pour Nouveau Projet National de Renouvellement Urbain de l’agglomération nîmoise, qui concerne 3 quartiers d’intérêt national validés par l’ANRU : Pissevin-Valdegour à l’Ouest, Chemin Bas d’Avignon-Clos d’Orville et Mas de Mingue à l’Est
Réagissez à cet article