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Thomas Dupleix
5 mars 2024 Dernière mise à jour le Mardi 5 Mars 2024 à 10:40

Le président de Nîmes Métropole, Franck Proust, et le préfet du Gard, Jérôme Bonet, ont signé ce 29 février l'acte de transfert de l'aéroport de Nîmes-Grande Provence-Méditerranée et de ses conventions attenantes. Une étape supplémentaire dans le développement de cette zone aéroportuaire à fort potentiel, véritable hub européen de la protection civile. Mais aussi pour le développement économique-même de la Communauté d’Agglomération. Reportage.

Ce sont deux années de travail qui aboutissent ce 29 février à l’aéroport de Nîmes-Grande Provence-Méditerranée. La signature de cette convention entre Nîmes Métropole et la Préfecture du Gard, a permis de transférer 250 hectares de zone civile de l’Etat à la collectivité territoriale. Un transfert « gratuit » mais qui engendre toutefois 15 à 20 millions d’euros de financement. Coût assumé par l’Agglomération notamment pour la séparation des réseaux. 

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« Nous sommes dans la suite d’un processus prévu par la loi, précise Jérôme BONET, Préfet du Gard. Celui du transfert des aéroports appartenant à l’Etat vers des candidats que peuvent être les collectivités territoriales. Nîmes Métropole s’est positionnée dès le début et nous avons vu les potentialités en termes de développement. »

Nîmes-Grande Provence-Méditerranée : un aéroport attractif et unique

Parmi les objectifs de cette opération, il s’agit de maintenir les activités aéroportuaires (252000 passagers en 2023, contre 18600 en 2022) et de sécurité civile (300 emplois, 35 hélicoptères et 21 avions). Mais aussi de répondre à la demande de développement des entreprises basées (850 emplois directs à ce jour) et exogènes. Plus de 40 hectares seront donc consacrés à du foncier économique. De quoi permettre à Nîmes Métropole de poursuivre sa politique économique vis-à-vis du hub européen de sécurité civile.

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« Et ce avec cette notion de cluster, d’innovation, de recherche, et de formation également, complète Franck PROUST, Président de Nîmes Métropole. Nous avons récemment signé avec l’école Conair pour implanter son centre mondial ici. Le but étant de former des pilotes de bombardiers d’eau avec des simulateurs de dernière génération et un investissement de près de 60 millions d’euros. »

Grâce à ce transfert, c’est tout une filière économique qui pourrait ainsi voir le jour sur les bords de piste avec 50 hectares de hangars. Une première en France. Tertiaire et petite industrie auront 50 autres hectares de surface plancher disponibles. Le tout pour un objectif de 1500 nouveaux emplois induits et 100 millions d’euros d’investissements privés.

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« L’un des grands intérêts de cet aéroport, c’est cette coexistence entre l’aviation au service des passagers et ce qui est le fleuron de la sécurité civile en France, assure le Préfet du Gard. Nous avons ici une expertise absolument remarquable qui nous est beaucoup enviée. C’est une cohabitation dont – j’en suis sûr – Nîmes Métropole va tirer tous les bénéfices en termes d’attractivité. »

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