C’est un moment historique pour le territoire ! Cette passerelle titanesque illustre parfaitement la politique que porte la Communauté de Communes de la Vallée de l’Hérault en faveur des mobilités durables et du développement de son territoire sur le plan environnemental, financier et pour une meilleure qualité de vie et de services. Reportage !
Ce jeudi 14 mars 2024, tous les regards étaient levés vers l’immense grue qui allait se charger de déposer la passerelle enjambant l’autoroute A750 sur ses fondations en béton. C’est la concrétisation d’un des deux aménagements majeurs pour le développement des mobilités durables que porte la Communauté de communes Vallée de l’Hérault, avec le PEM (Pôle d’Échanges Multimodal), une place forte de 8 300 m2 entièrement vouée aux mobilités douces, qui prendra place sur l’ancienne gare routière de Gignac.
« La pose de cette passerelle est capitale. C’est un moment historique en faveur de l’irrigation et de l’alimentation des mobilités sur ce territoire. Cela complète l’action que nous menons avec le PEM qui est aussi en train de s’achever. C’est un axe vers le sud du canton pour les mobilités douces », estime Jean-François Soto, Président de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault et Maire de Gignac.
La passerelle piétonne et cyclable a pour but principal d’ouvrir un vrai tracé sécurisé aux usagers. Elle permet de relier Gignac, le futur PEM et les équipements structurants que sont le lycée Simone Veil et la Halle des sports Gilles Fermaud.
Elle fera également partie intégrante de la future liaison cyclable nord, dont l’objectif est d’offrir un maillage de pistes cyclables et d’infrastructures dédiées aux mobilités douces pour les 28 communes du territoire. Ces infrastructures sont également en adéquation avec la politique portée par la Vallée de l’Hérault autour du développement du cyclotourisme et d’un tourisme durable.
« Aujourd’hui, créer cet axe majeur, c’est permettre d’apporter de la mobilité pour les 43 000 habitants des 28 communes de la Vallée de l’Hérault, mais aussi pour les habitants des communes du Salagou Cœur d’Hérault », explique Jean-François Soto.
Une passerelle ancrée autour de la politique de mobilité et d’environnement
La pose de cette passerelle va dans le sens des politiques environnementales autour de la réduction des émissions de CO2 et permet d’encourager le développement du covoiturage et de l’autopartage sur le territoire. « C’est aussi une réalisation en adéquation avec l’action que nous menons avec la Métropole de Montpellier et le bus à la demande », poursuit-il.
Cet ouvrage est le fruit de plusieurs années de travail avec un chantier qui a démarré en septembre 2023 et des études de faisabilité qui ont commencé en 2019.
Imposante et au design résolument moderne, cette passerelle a été pensée pour durer dans le temps. Constituée d’aluminium, elle mesure 42 mètres de long sur 4 mètres de large, pour un poids total de 21 tonnes. Les travaux ont étés confiés en maîtrise d’œuvre à Intervia, l’Agence K Architectes et Arcadi. L’entreprise Baldare était chargée des réseaux tandis que Serpe avait en charge les aménagements paysagers. Eiffage et Metalu ont, de leur côté, conçu la passerelle.
Les travaux représentent un investissement total de 2 245 000 euros hors taxes pour la Vallée de l’Hérault et ils ont été financés à hauteur de 73% par l’État. La Région Occitanie, dans le cadre du Plan régional vélo, intermodalités et nouvelles mobilités, a quant à elle participé à hauteur de 7%.
Plus de 1 150 mètres de voies piétonnes et cyclables ont été construites. Preuve d’un ouvrage en harmonie avec le paysage environnant : 48 arbres et arbustes ont été plantés sur 2 740 m2 d’aménagements paysagers.
« Cette passerelle est totalement en accord avec la stratégie que nous menons pour le développement et l’attractivité du territoire. D’abord vis à vis du lycée Simone Veil, de la Halle des sports Gilles Fermaud, du futur jeu de tambourin, vers le lycée agricole, le centre de formation des pompiers, et avec l’arrivée des futures plaines de jeu pour les familles. Cela va contribuer à l’économie du territoire en apportant des loisirs, des activités familiales et de l’attractivité pour l’ensemble du territoire », détaille Jean-François Soto.
Les travaux s’achèveront en mai 2024 pour une ouverture aux usagers dans la foulée et la Vallée de l’Hérault va continuer de faire l’actualité avec les nombreux projets qui vont bientôt voir le jour !
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