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Fiona Urbain
28 mai 2024 Dernière mise à jour le Mardi 28 Mai 2024 à 07:00

La filière viticole bordelaise, confrontée à des crises successives liées aux aléas climatiques et géopolitiques, bénéficie d'un accompagnement renforcé de l'État pour faire face à ses nombreux défis opérationnels et structurels. C'est ce qu'a rappelé Étienne Guyot, préfet de la région Nouvelle-Aquitaine, lors d'une réunion de concertation à Pessac, réunissant l'ensemble des acteurs de la filière.

Recrutement et conditions de travail, pierre angulaire des efforts

Parmi les priorités, la problématique de la main d’œuvre et des conditions de travail a été largement abordée. La filière souffre d’un déficit criant d’attractivité, rendant difficile le recrutement, notamment sur les emplois saisonniers qui représentent 92% des embauches en 2023 selon France Travail Gironde. Une situation qui pousse de nombreux employeurs à se tourner vers la main d’œuvre étrangère.

Lutter contre la précarité et les dérives

Face aux risques de dérive et dans un souci d’exemplarité, l’État encourage l’adhésion des entreprises viticoles à la charte d’engagements signée en 2022 avec les entrepreneurs de travaux agricoles. Près d’une quinzaine de nouvelles signatures devraient prochainement rallier ce cadre promouvant les bonnes pratiques en matière de recrutement et d’hébergement des saisonniers.

Viticulteur

Un guide pour faciliter le logement des saisonniers

Sur ce dernier point, un guide répertoriant les solutions d’hébergement mobilisables selon les porteurs de projet (collectivités, entreprises, particuliers) a été présenté. Véritable outil pratique face à la pénurie de logements adaptés pour les profils variés des travailleurs saisonniers, il sera accessible dès le 15 juin sur le site de la préfecture.

Sécuriser les flux migratoires

Autre chantier d’envergure : sécuriser l’apport de main d’œuvre étrangère, notamment marocaine, indispensable pour les viticulteurs girondins. Une expérimentation d’appui au recrutement a été lancée avec l’OFII, la FNSEA et l’ANAPEC, opérateur public marocain.

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Prévention renforcée sur les risques professionnels

Enfin, les services de l’État entendent poursuivre leurs efforts sur l’amélioration des conditions de travail dans un secteur où les accidents et maladies professionnelles sont encore trop nombreux, en partie dus au recours massif à la sous-traitance.

La gendarmerie déploie par ailleurs sa stratégie “Plan 20” visant à mieux conseiller, protéger et accompagner les acteurs de la filière face aux risques sécuritaires.

Un accompagnement global qui démontre la détermination des pouvoirs publics à préserver cette vitrine économique du territoire girondin, tout en assurant un cadre social vertueux à ses milliers de travailleurs.

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