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Denys Bédarride
7 septembre 2015 Dernière mise à jour le Lundi 7 Septembre 2015 à 13:09

Le maintien dans l’emploi d’une personne présentant un handicap, qu’il soit lourd ou léger, est souvent le fruit d’une volonté, d’une organisation et de moyens. L’exemple de Marie-Noëlle Adha, employée de l’enseigne d’alimentation spécialisée Biocoop

Au terme d’un processus de maintien mené par différents partenaires comme le Sameth 66*, la principale intéressée a retrouvé son activité professionnelle dans un cadre adapté.

Recruté en novembre 2008 au sein du magasin spécialisé dans les produits bio, elle a intégré une équipe de collaborateurs d’une quinzaine de personnes dans des conditions favorables. « Lorsque j’ai recrutée Marie-Noëlle Adha, je savais qu’elle souffrait de problèmes au dos. Son expérience dans la grande distribution m’a intéressée.

Le choix a été de l’intégrer à notre équipe en lui aménageant son planning. Il lui était ainsi évitée les mises en rayon et les charges lourdes », explique Sarah Porta, directrice du magasin. 

Il y a deux ans, l’employée est victime d’une chute, ce qui a pour conséquence de mettre en lumière des souffrances à l’un de ses bras. « Elle a été victime de ce que l’on appelle la maladie de la caissière. Cela l’a obligée à un arrêt maladie d’une durée assez longue ». A son retour, en fin d’année dernière, elle a bénéficié d’un nouvel aménagement de son planning.

Mais surtout de conditions de travail spécifiques et adaptées. « Nous avons engagé un travail avec le médecin du travail et une ergonome (service Agefiph) afin de définir les conditions dans lesquelles elles allaient reprendre ses activités. Nous avons bénéficié à cette occasion du soutien du  Sameth 66 pour atteindre notre objectif de trouver une solution pour son maintien dans l’emploi.

Une étude ergonomique a été menée et nous avons choisi d’investir dans une nouvelle caisse, plus adaptée aux difficultés physiques rencontrées par Marie-Noëlle Adha, à savoir des douleurs au dos, au coude et à la nuque », poursuit la directrice. 

Pour l’acquisition de la nouvelle caisse enregistreuse et de l’aménagement conséquent, le magasin a aussi bénéficié, d’une aide financière de l’Agefiph en Languedoc Roussillon pour cet aménagement.

L’issue du travail et de la mobilisation des différents intervenants pour son insertion est jugée très positive. 

« Pour moi, en tant qu’employeur, je dispose d’une salariée qui n’est plus en arrêt maladie. C’est un avantage important puisque sa présence me permet d’avoir un certain équilibre dans mon équipe, plutôt jeune. Mme Adha étant une des plus anciennes.

Elle dispose donc d’une réelle expérience, surtout dans notre type d’activité qui reste spécifique du fait des produits proposés à nos clients. Elle a une grande connaissance de ces produits, ce que n’ont pas forcément encore nos collaborateurs les plus jeunes », précise Sarah Porta. 

Enfin, grâce à l’intervention de partenaires comme le médecin du travail, le Sameth 66 et l’Agefiph en Languedoc Roussillon, Sarah Porta a pu garder une salariée expérimentée. « Il aurait été dommage de perdre quelqu’un qui dispose d’une grande connaissance des produits vendus », conclut-elle. 

Un témoignage important pour les entreprises qui auraient des craintes dans l’embauche ou le maintien d’un travailleur handicapé.

 

*Le Sameth le service de maintien à l’emploi de l’Agefiph 

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