L’élevage français connaît des difficultés économiques fortes en raison de la concurrence internationale qui entraîne une diminution des prix du marché pour les filières bovines viande et lait et la filière porcine. Afin de soutenir les éleveurs en d
Il s’agit là d’un plan national décliné dans l’Hérault pour l’ensemble de la filière agricole.
En application du plan de soutien à l’élevage français, décidé par le Gouvernement, le Préfet de l’Hérault a installé, le mercredi 29 juillet, la cellule départementale d’urgence, regroupant autour des services de l’État et de l’administration fiscale, la Banque de France au titre de la médiation du crédit, la BPI, les organismes bancaires, la Mutualité sociale agricole, les centres de gestion et la chambre d’agriculture.
Cette cellule a vocation à établir la liste des élevages jugés les plus fragilisés, réaliser des diagnostics individuels et orienter les éleveurs vers les mesures les plus adaptées du plan.
À savoir : remboursement mensuel de TVA, reports des échéances de paiement des impôts, remise gracieuse de taxes foncières, report de la prochaine échéance de cotisations sociales ou étalement des cotisations, pour lesquelles l’administration fiscale et la MSA sont concernées.
Et pour les situations les plus difficiles, étalement des remboursements des emprunts bancaires voire mise en œuvre le Fonds d’Allégements des Charges dont la mobilisation a été étendue à l’ensemble des filières.
- Contexte départemental
Le département de l’Herault est plus particulièrement tourné vers les productions ovines et caprines principalement pour la transformation du lait (Roquefort ou Pélardon notamment) mais une partie des exploitants consacrent leur activité à la filière bovine (viande et lait).
Même si les producteurs régionaux et départementaux sont plus tournés sur les circuits courts, des productions qualitatives et l’élevage extensif, les difficultés de la filière ne doivent pas être sous estimées. Notamment depuis le début de l’année, les conditions de sécheresse préoccupent les éleveurs sur certaines zones du département.
Une mission d’enquête sera réalisée le 30/07/2015 et si les conditions climatiques perdurent une demande de reconnaissance auprès du Fonds national de gestion des risques agricoles (FNGRA) sera réalisée en fin d’année.
- D’autres mesures pour soutenir l’élevage
Le Préfet a sollicité l’ensemble des acteurs concernés pour promouvoir l’approvisionnement local en restauration collective, et tout particulièrement pour celle qui relève de la responsabilité de l’État.
De même le contrôle de l’origine des viandes sera renforcé dans le département. En effet, depuis le 1er avril 2015, l’indication obligatoire de l’origine des viandes bovines a été étendue aux viandes de porc, d’ovin, de caprin et de volaille.
La DDPP réalisera également des contrôles des opérations promotionnelles pour la vente de viande porcine en grande et moyenne surface
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