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redaction
13 juin 2017 Dernière mise à jour le Mardi 13 Juin 2017 à 07:06

La conjoncture économique Française connaît une période favorable après la confirmation de la croissance pour le dernier trimestre 2016 (+0,4 % par rapport au troisième trimestre).

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Le début de l’année 2017 présente des indicateurs positifs qui sont la conséquence du climat de confiance retrouvé pour les entrepreneurs et un niveau important de consommation des ménages. Que faut-il retenir ?

Une consommation des ménages satisfaisante

Le marché Immobilier Français a connu une très belle année 2016, en raison des politiques gouvernementales et des taux d’intérêt très bas.

En effet, l’Etat a entrepris d’élargir la zone géographique qui permet de faire bénéficier du prêt à taux zéro (PTZ) mais également à favoriser le dispositif de la loi Pinel. Ainsi, les ventes de maisons individuelles ont augmenté de 20 % par rapport à 2015 et les prix de l’immobilier augmentent et principalement dans l’ancien qui connaît une progression de 3 % en Ile-De-France et 1,3% en province.

D’un point de vue plus global, la consommation de biens est repartie à la hausse après un été 2016 peu dynamique. Les ménages Français ont plus acheté dans le domaine automobile à hauteur de + 2,3 % mais également de +5 % en énergie avec un mois de janvier particulièrement froid.

Seul bémol, mais il est de taille, les dépenses en biens d’équipement du logement sont en baisse, après un printemps 2015 record.

Globalement la consommation par rapport à 2015 a augmenté de 1,8% en raison d’une hausse du pouvoir d’achat à hauteur de 2 % environ.

Climat de confiance des entreprises

Toutes les différentes enquêtes économiques et statistiques témoignent d’un environnement propice à la croissance pour les entreprises en France. Cette amélioration concerne l’intégralité des branches d’activité en France.

Il faut souligner cependant le manque de dynamisme pour le secteur du bâtiment qui envisage tout de même une croissance d’activité de 3,4 % cette année si le gouvernement ne prévoit pas de modifier ses dispositifs fiscaux qui dynamisent le secteur.

Les chefs d’entreprises et grands acteurs industriels estiment à la hausse les perspectives d’investissements du secteur avec une augmentation de 5 % en valeur en 2017 alors qu’une stagnation était prévue.

Les dépenses d’investissements des administrations publiques sont en baisse en 2016, il est prévu de voir ces dépenses augmenter avec ce nouveau cycle électoral.

Commerce extérieur : un déficit extérieur toujours présent.

Les exportations Françaises de marchandises ont baissé de 0,7 % l’an dernier. Elles ont été touchées par une récolte céréalière historiquement faible et une réduction des expéditions de produits énergétiques (en lien avec la baisse du prix du pétrole et des mouvements sociaux du Printemps 2016).

En outre les exportations en matériel de transport ont augmenté de près de 3 % avec la hausse des exportation automobiles et du domaine naval (livraison d’un paquebot de croisière).

Les importations restent relativement stables en 2016 (509 milliards d’euros). La baisse du prix de l’énergie a été compensé par des achats supplémentaires dans d’autres types de produits (transport, aéronautique … etc).

Ainsi, le déficit extérieur est toujours important (2,7 milliards), les aléas climatiques et sociaux et également le déficit de produits industriels n’ont pas été comblés. 0,8 point du PIB a été ôté par les échanges commerciaux internationaux.

Hausse des indices des prix en raison d’évolution du prix de l’énergie


Selon l’INSEE l’indice des prix à la consommation a augmenté de 1,2 %
en un an mais ralenti après la forte augmentation de Décembre-Janvier.

La tendance générale est à la hausse pour les produits manufacturés, les matières premières industrielles, l’alimentation et l’énergie.

Le cours du baril de Brent est évalué à la hausse et a des effets sur l’intégralité des prix du marché. 55 dollars le baril contre 30 Dollars fin 2015, cela explique également le niveau d’inflation général.

Les prévisions de la progression des prix à la consommation se limiterait à 1,2 % pour l’année 2017.

Finances publiques : des prévisions de recettes trop optimistes

Les économies annoncées de 50 milliards d’euros n’ont pas été atteintes (seulement 40 milliards), ce qui contraint l’Etat à ne pas respecter son objectif de ramener le déficit public à 2,7% du PIB.

Les recettes des administrations publiques seraient moins dynamiques que prévu et les dépenses sous-évaluées. De nouveaux dépassement des dépenses importantes d’assurance maladie ou d’indemnités chômage sont aussi à prévoir selon le Haut conseil des finances publiques. Ainsi, les finances publiques vivent de nouvelle fois des situations préoccupantes.

En 2017 les indicateurs publiés sont encourageants. La compétitivité et l’investissement des entreprises, le renforcement d’un climat des affaires favorable et la consommation des ménages sont dans une phase ascendante.

Cependant les pouvoirs publics doivent prendre des nouvelles mesures pour accroitre l’efficience des dépenses publiques et de la fiscalité.

Le gouvernement sera confronté à de nouveaux enjeux pour le nouveau quinquennat. Des mesures devront être prises pour combler les faiblesses de notre pays et principalement baisser massivement le taux de chômage.

Source : INSEE

  

 

 

 

 

 

 

 

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