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Olivia Oreggia
5 décembre 2015 Dernière mise à jour le Samedi 5 Décembre 2015 à 08:12

Premier pourvoyeur d’emplois (70.000 directs, 150.000 indirects), le tourisme est le secteur économique n°1 de la Côte d’Azur.

 

 

Port de Cannes

10 milliards d’euros de chiffre d’affaires sont générés chaque année. 11 millions de visiteurs sont accueillis dans les Alpes-Maritimes et la principauté de Monaco. L’objectif de la décennie à venir ? En séduire 1 million de plus.

Inenvisageable si rien de plus n’est fait, si rien de mieux n’est proposé. Face à la crise et la concurrence, la Côte d’Azur ne peut plus se reposer sur ses palmiers.

La moitié des visiteurs est étrangère. Quand un touriste français dépense 63€ par jour en moyenne, un touriste venant du Moyen-Orient en dépense 200, un Américain ou un Russe, 130.

C’est dire s’il faut en prendre soin…  et bien plus qu’avant. 300 jours d’ensoleillement par an, 200 plages privées, 16 casinos,  17 golfs, 5.544 restaurants (dont 30 étoilés au Michelin), boutiques de luxe, palaces, tout cela ne suffit plus.

« Les 30 Glorieuses sont finies depuis longtemps », assène David Lisnard, maire de Cannes et président du Comité Régional du Tourisme Côte d’Azur.

«C’est une économie de l’offre. Le génie de l’offre c’est d’apporter une proposition, qui se traduira en marchés. Nous devons dynamiser la « marque Côte d’Azur », tout en restant nous-mêmes, en conservant notre identité

Il faut aussi que les touristes ne soient plus seulement des estivants. Et pour cela, les élus du secteur veulent s’appuyer à la fois sur le sport et sur la culture*, et ce, tout au long de l’année.

Mais là encore, il faut séduire toujours plus. Ainsi le Carnaval de Nice avec 1 million de visiteurs et 30M€ de retombées économiques, est toujours un événement majeur. Sauf qu’en février, il doit tailler sa part face aux stations de sports d’hiver et aux « destinations soleil ». Pour rivaliser, il doit donc se passer quelque chose de différent chaque jour. Le Bain du Carnaval, le Carnaval run 5 et 10km,… sont ainsi venus compléter les traditionnels corsos.

Quant à l’enjeu sportif, il ne se dément pas. Sur le littoral, avec le Marathon Nice-Cannes ou l’Iron Man. Et en montagne, avec 15 stations de ski qui accueillent en moyenne 300.000 touristes hors département.

Tandis que la plus grande tyrolienne de France ouvrira à la Colmiane pour fonctionner hiver comme été et devenir un motif de séjour.

« La Côte d’Azur, c‘est une destination unique. Ce n’est pas « délocalisable » de pouvoir aller faire du ski le matin et de piquer une tête dans la Méditerranée l’après-midi», explique Eric Pauget, Vice président des Alpes-Maritimes. « Et puis avant d’être un sportif, le touriste sportif est un consommateur ».

D’où l’intérêt de capitaliser sur les grandes manifestations comme l’Euro 2016 de football dont 4 matches se dérouleront à l’Allianz Riviera.

300.000 personnes sont attendues à Nice, autant de consommateurs en perspective, qu’il faudra nourrir, héberger, emmener en balade, de préférence en famille… 81 millions d’euros de retombées économiques sont ainsi attendues localement.

Carnaval de Nice 

Carnaval de Nice

Principaux centres attractifs :

1) Marineland avec 1,2 millions de visiteurs dans l’année

2) la Parfumerie Fragonard à Grasse 900.000 visiteurs

3) la Verrerie de Biot  700.000 visiteurs

4) le Musée océanographique de Monaco  655.000 visiteurs

 

* 1 visiteur sur 10 vient déjà sur la Côte d’Azur pour des raisons culturelles (soit 1,4 million de séjours touristiques culturels). 

Montagnes

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