Lors du dernier Conseil de bassin, le préfet de Région, Pierre de Bousquet, a salué le travail « considérable » au cours des trois dernières années de ce Conseil de gouvernance de la filière viticole de la région formé par des professionnels et des p
En trois ans, le résultat de ce Conseil parle de lui-même : réflexions stratégiques, nouveau plan de structuration du vignoble pour la période 2016-2018, déclaration de la récolte dématérialisée, coordination des différentes professions à travers InterSud, contractualisation pluriannuelle développée et poursuite de la généralisation de l’assurance récolte.
Désormais, la valeur de la production viticole régionale représente 1,6 milliards d’euros (hausse de 120 millions d’euros en 3 ans) et la filière enregistre une progression des cours de 20 à 30 € de plus par hectolitre en trois ans, soit une croissance de plus de 30 %.
Le représentant de l’Etat en région a déclaré que c’était aux professionnels que revenait « ce succès » grâce aux efforts de restructuration ainsi que les choix d’orientation vers toujours davantage de qualité du vignoble (comme l’a illustré le choix depuis 2012 de ne pas s’engager dans la voie de la chaptalisation des vins régionaux).
L’investissement des pouvoirs publics durant ces trois dernières années est de l’ordre de 320 millions d’euros afin de permettre la modernisation des entreprises à travers principalement caves et vignoble (14 500 hectares ont été restructurés soit 6 % du vignoble).
Pour l’avenir, le Préfet a tenu à insister sur deux points : « préserver le potentiel de production, qui s’érode alors que les marchés sont en demande, et renouveler les générations d’agriculteurs qui partent ». Il convient de mettre en avant ces enjeux pour développer l’attrait vers les métiers de la filière viticole.
Il était également prévu de statuer sur les demandes quant à la limitation des « autorisations de plantation », dispositif qui entrera en application à partir du 1er janvier 2016.
Etant donné que la conjoncture régionale est positive, les appellations régionales dans leur majorité n’ont pas fait de demande sur ce point.
Cependant, d’autres appellations, plus en difficulté ou craignant les risques de dépréciation des cours ont formulés des demandes de contingents limités : AOC Cabardès ; AOC Corbières ; AOC Corbières -Boutenac ; AOC Côtes du Roussillon et AOC Côtes du Roussillon Villages ; AOC Fitou ; AOC Limoux, AOC Crémant de Limoux et IGP Haute Vallée de l’Aude ; AOC Minervois ; AOC Minervois La Livinière ; AOC St Chinian ; AOC St Jean de Minervois ; AOC Muscat de Rivesaltes ; AOC Rivesaltes-Grand Roussillon ; IGP Sables de Camargue.
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