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Karim Maoudj
5 août 2015 Dernière mise à jour le Mercredi 5 Août 2015 à 08:08

Selon un rapport parlementaire, le vignoble français perd chaque année quelques hectares à cause des épidémies de maladies du bois s’attaquant aux ceps de vignes.

 

Avec près de 16% de la production mondiale et un flux d’exportation dépassant les 7 milliards d’euros par an, la France s’impose comme le premier producteur de vin de la planète.

Seulement, d’après un rapport parlementaire, cela fait une quinzaine d’années que le vignoble français (mais également européen) est touché par un phénomène d’épidémies. Cette situation a des répercussions plutôt inquiétantes sur l’ensemble des régions productrices de vin, notamment les régions de Cognac et le Jura qui sont les principales touchées. Chaque année, on estime un manque à gagner d’un milliard d’euros pour le vignoble français dû à la disparition d’une partie des vignes.

En 15 ans, 13% du vignoble français est devenu improductif   

 Quel est le problème ?

D’après l’organisme public France AgriMer, 3 à 5 millions d’hectolitres font défaut et « manquent pour asseoir le marché dans un contexte fortement concurrentiel, notamment à l’exportation ».

On enregistre d’ailleurs une progression des épidémies chaque année de 0,5 à 1%. Ce n’est pas beaucoup comparé au niveau de production de la France, leader mondial, mais cela engendre tout de même des pertes qui risquent d’augmenter au fil des années.

Malheureusement, il n’existe encore aucun remède efficace pour lutter contre ces épidémies qui s’attaquent au bois en dehors de l’arrache des parcelles en cas d’épidémie de plus de 20%.

Le rapport parlementaire propose un ensemble de mesures, dont le renforcement des moyens de lutte contre les maladies en s’appuyant sur la création de groupements de défense contre les organismes nuisibles et en procédant à un suivi prononcé de l’évolution de la maladie.

 

 

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