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14 juin 2022 Dernière mise à jour le Mardi 14 Juin 2022 à 07:06

Implantée en plein cœur du quartier des affaires de Lyon, l’école accueillera ses premiers élèves (Bachelor & Master) à la rentrée prochaine. Son ambition : former des managers, entrepreneurs et dirigeants dans les différents domaines de la cybersécu

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A l’origine de la création de l’école, un constat sans appel : en 2020, en France, sur les 550 000 étudiants des groupes privés d’enseignement supérieur, seuls 800 ont été formés à la Cybersécurité via des formations spécialisées, généralement post-Master ingénieur. Un chiffre qui devrait « grimper » en 2022 à 1 100… ne couvrant qu’à peine 17% de la demande nationale.

C’est pour faire face à cette situation critique que trois ex-cadres de Solvay ont décidé, il y a quelques mois, de prendre le « taureau par les cornes. »

Force est de constater que depuis, ils n’ont pas chômé : nouvellement installé dans un immeuble de 2 400m2 à quelques minutes de la Gare Lyon Part-Dieu, CSB.School accueillera ses premiers étudiants – plus d’une centaine attendus – dès septembre prochain dans le cadre de l’un ou l’autre de ses programmes « Bachelor » ou « Master ».  

Patrice Chelim, son directeur général, explique : « CSB.School est la première école dédiée au management de la cybersécurité. C’est simple : il n’en existe pas d’autre en France. Créée par, avec et pour des professionnels de la cybersécurité et du management. Notre but ? Permettre aux entreprises de pouvoir enfin s’appuyer sur des talents aux compétences reconnues, dotés des certifications ad’hoc, ayant suivi une formation hybride innovante développée par des pros de la cybersécurité et de l’enseignement. »  

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Les spécificités de l’établissement :

–    Intégralité des frais de scolarité pris en charge

–    L’école se charge de trouver, pour chaque étudiant, son contrat d’alternance (donc rémunéré) grâce à ses différents partenariats : Schneider Electric, PwC France, Devoteam, Stormshield, Excube, AugmentedCISO…

–    Un recrutement basé sur le savoir-être (pas de lettre de motivation requise pour intégrer l’école…)

–    À la carte : des formations adaptées aux savoir-faire initiaux de l’apprenant, définies après bilan des acquis, afin de supprimer les « cours inutiles »

–    Pas de notes : soit une compétence est validée, soit elle ne l’est pas…

–    Certifications métier : les certifications valant souvent davantage dans le secteur que le diplôme, les formations intègrent leur préparation ainsi que leur passage (CEH, CISSP, etc.)

–    Aucun cours magistraux : La cybersécurité c’est avant tout de la pratique. Les formations reposent à 70% sur de la mise en application, du test et de l’entraînement

–    Qualité d’enseignement : Tous les intervenants de l’école sont des professionnels aguerris.

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Dans le cadre de sa formation initiale, l’école propose aujourd’hui un « Bachelor » (Bac+3) avec spécialisations Cybersécurité Informatique (IT) ou Cybersécurité Industrielle (OT), ainsi qu’un « Master », en 2 ans (M1 & M2), accessible après licence, avec 4 spécialisations possibles IT, OT, SOC (Gestion de crise et incidents) & GRC (Gouvernance, Risques et Conformité).

Convaincues par la qualité du projet et par les moyens mis en place, les entreprises ne s’y sont d’ailleurs pas trompées : nombreuses sont celles frappant déjà à la porte de l’école soucieuses d’accueillir un ou plusieurs étudiants de l’un ou l’autre de ces parcours dès les prochaines semaines. Qui dans l’idée de leur proposer, à l’issue du cursus, un poste d’Architecte en sécurité, qui d’Assistant RSSI, qui d’autres d’Analyste de la menace cybersécurité, d’Auditeur de Sécurité technique, d’Opérateur analyste SOC, de Responsable du CSIRT, de Responsable de projet, de Juriste spécialisé en cybersécurité, de Délégué à la protection des données… Autant de postes qu’elles ont aujourd’hui le plus grand mal à pourvoir.  

A terme, d’autres programmes devraient également voir le jour : formation continue, préparation aux certifications & formation « bootcamp. »

Patrice Chelim conclut : « Devant tout à la fois l’intérêt marqué des étudiants et la forte sollicitation des entreprises, nous réfléchissons, en plus de celle de septembre, à l’opportunité d’une seconde rentrée, décalée celle-ci à février prochain. Par ailleurs, forts de l’engouement suscité par l’ouverture de l’école, nous envisageons de dupliquer ce modèle en France mais aussi, pourquoi pas, plus tard, à l’International. »    

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