Nouvelle-Aquitaine : Quels sont les secteurs qui recrutent le plus en région en 2025 ? Un marché dynamique malgré les défis

Avec une population vieillissante et une forte demande en accompagnement, les services aux personnes et à la santé arrivent en tête des secteurs recruteurs en Nouvelle-Aquitaine. Près de 36 000 postes d’aides à domicile sont prévus d’ici 2025, dopés par 25 000 départs à la retraite et 11 000 créations nettes. Les aides-soignants suivent de près, avec plus de 30 000 opportunités, particulièrement dans les hôpitaux et EHPAD de Gironde et des Landes. Les infirmiers, en tension majeure, représentent un besoin urgent : 57 % des projets de recrutement dans ce domaine sont jugés “difficiles à pourvoir ». 

Ce secteur, qui pèse 194 300 projets de recrutement au global pour les services, offre des emplois stables (76 % en CDI) et accessibles, souvent sans diplôme initial, via des formations courtes comme le CAP Accompagnant Éducatif Petite Enfance. Le salaire médian pour une aide à domicile avoisine les 1 428 € nets mensuels. La région, via Cap Métiers, accompagne les reconversions avec des guides 2025 dédiés aux métiers en évolution. 

La Nouvelle-Aquitaine, avec ses 400 km de côte atlantique et ses sites touristiques comme l’Arcachon ou le Périgord, tire un quart de ses recrutements du tourisme. L’hôtellerie-restauration prévoit 14 650 postes de serveurs et cuisiniers, en hausse grâce à la reprise post-pandémie. Les chefs et employés de restauration rapide figurent parmi les top 5 des métiers recherchés nationalement, avec une forte demande en Charente-Maritime et Pyrénées-Atlantiques. 

Bien que saisonniers (jobs d’été en vogue dès avril), ces emplois évoluent vers plus de stabilité, avec des besoins en CDI pour la gestion hôtelière. Le secteur, en tension à 48,5 % des projets, bénéficie d’aides régionales pour la formation, comme les certifications en sommellerie adaptées au vin bordelais. Plus de 28 000 offres sont actuellement actives, selon Meteojob. 

L’industrie, pilier de l’économie néo-aquitaine (aéronautique à Bordeaux, agroalimentaire dans le Sud-Ouest), prévoit une stabilité malgré une baisse de 16 % des intentions. Des géants comme Dassault Aviation et Sanofi recrutent massivement : 110 postes en CDI dans l’aviation légère à Rochefort et La Rochelle. 

Le BTP, en forte tension (74 % des recrutements difficiles), cherche 3 300 maçons et 3 120 ouvriers qualifiés. 

Ces secteurs dynamiques en 2025 misent sur la transition verte et numérique : développeurs IT et ingénieurs en énergies renouvelables sont en top tension. La région, via France 2030, finance des formations pour 13 700 créations de postes en ingénierie. 

Malgré une crise sectorielle, l’agriculture reste un recruteur clé avec 18 030 postes d’agriculteurs salariés et 25 840 pour viticulteurs. Près de 28 000 départs à la retraite forcent 1 800 installations sur cinq ans, dont 30 % en viticulture. Les pêcheurs et aquaculteurs (1 430 postes) profitent de la façade océanique. 

En tension à 14,7 %, ce secteur accessible sans diplôme (via apprentissage) évolue vers la durabilité, avec des besoins en conducteurs d’engins forestiers (1 700 postes). Cap Métiers identifie l’agriculture comme filière prioritaire. 

La logistique, boostée par les ports de La Rochelle, recrute des chauffeurs livreurs en urgence. Le numérique, en pleine expansion, vise développeurs et analystes, avec un déséquilibre de 18 000 postes pour les cadres commerciaux. Ces secteurs, résilients, représentent 10 % des offres HelloWork. 

En 2025, la Nouvelle-Aquitaine offre un écosystème emploi diversifié, avec 57 % de recrutements non saisonniers et un focus sur les TPE (46 % des projets). Malgré les tensions (57 % des projets difficiles), les services, tourisme et industrie dominent, soutenus par des politiques régionales comme les filières prioritaires de Cap Métiers. 

Pour les candidats, consultez France Travail ou nouvelle-aquitaine.fr/emploi pour des offres actualisées et formations gratuites. La région, avec son dynamisme (croissance de 5 % de l’emploi d’ici 2030), invite à l’orientation proactive vers ces secteurs porteurs.