Avec des sols artificiels toujours plus présents venant gâcher les paysages naturels, agricoles et forestiers, bien que n'ayant aucun pouvoir de refus des permis de construire, la Région Nouvelle-Aquitaine compte bien prendre des mesures pour réduire
Avec une volonté d’agir dans le sens d’une démarche durable, la Région Nouvelle-Aquitaine veut préserver son paysage, espaces naturels, agricoles et forestiers en réduisant la consommation de foncier.
En effet, le Conseil Économique, Social et Environnemental Régional (CESER) a jugé favorable la volonté du Conseil régional de réduire de 50 % cette consommation de foncier.
Bien qu’étant la plus grande région de France avec 80 000 km², elle n’est néanmoins pas la première en ce qui concerne la proportion de sols artificiels. Avec 9,3 %, elle est légèrement au-dessus de la moyenne nationale qui est de 9 % mais largement en dessous de l’Ile-de-France et ses 21 % de sols artificiels et l’ex-Nord-Pas-de-Calais avec ses 17 %.
Pour ainsi réduire cette consommation de foncier, le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine prévoit différentes mesures, parmi elles la densification des espaces urbains avec la prise en compte des friches ou la limitation de la création de zone commerciale en périphérie des villes.
Malheureusement, le Conseil régional ne dispose pas de la capabilité requise pour agir dans ce domaine par lui-même, la région lance donc une invitation aux acteurs locaux. Pour faire porter ses intentions, la Région devrait s’inscrire sa volonté politique en termes de foncier dans le Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Égalité des Territoires (SRADDET).
Du côté de Bordeaux, l’augmentation des prix de l’immobilier est fulgurante, pour réguler ce marché, la métropole essaie de baisser les prix du foncier.
Enfin comme le confirme le Conseil Économique, Social et Environnemental Régional, “la sobriété foncière pourrait également être intégrée aux critères d’éco-socio-conditionnalité des interventions et des aides régionales ; elle peut être affichée comme une exigence dans l’ensemble des politiques régionales.
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