Dans le cadre des Journées Nationales des Diasporas Africaines (JNDA), une rencontre Numérique Afrique était organisée dans les salons de l'Hôtel de Ville de Bordeaux. L'événement, articulé autour d'une table ronde était consacrée aux dispositifs d'a
Cette rencontre, animée par Alexandre de Roumefort, président de Bordeaux Entrepreneurs était l’occasion de faire le point sur les dispositifs de coopération entre les écosystèmes numériques, et de permettre aux startups françaises et africaines d’échanger sur des problématiques communes.
Favoriser les échanges
Karim Sy est président de Digital Africa, une plateforme numérique qui accompagne l’émergence de l’écosystème entrepreneurial en Afrique. Pour lui, ce type d’événement est crucial pour favoriser les échanges entre la France et l’Afrique : « Il est impératif de mutualiser les moyens, partager les expériences, échanger, se connecter, identifier les programmes et les financements. C’est de ce constat qu’est naît Digital Africa, et c’est dans cette logique que s’inscrit la rencontre d’aujourd’hui. »
La French Tech s’exporte
« Il est selon moi essentiel de poursuivre ces échanges entre la France et le continent africain, et d’intégrer de nouveaux partenaires tels que le secteur public dans une coalition élargie, » explique Philippe Métayer, directeur général de French Tech Bordeaux.
Dans cette logique, plusieurs villes africaines ont récemment été labellisées French Tech : c’est le cas notamment d’Abidjan, Tunis, Antananarivo, ou Cape Town.
Selon Philippe Métayer, les freins à l’innovation et au développement ne sont aujourd’hui pas uniquement financiers, mais aussi humains : « Le problème de beaucoup d’entrepreneurs ce n’est pas le financement, c’est de trouver des hommes et des femmes pour développer les projets. Nous avons besoin de ressources. »
French Tech Visa, une solution pour les startups
Parmi les solutions concrètes évoquées au cours de la rencontre, celle du French Tech Visa : ce dispositif vise à accélérer les formalités administratives pour l’obtention titre de séjour d’un salarié étranger recrutés par une entreprise française innovante, dès lors que le recrutement est en lien avec le projet de recherche et développement de l’entreprise ou avec son développement économique, social, international ou environnemental.
Pour Marc Augustin, chargé de mission accompagnement à Bordeaux Technowest, il est impératif de poursuivre le développement de partenariats avec des entreprises et écosystèmes africains :
« Concrètement, nous développons en ce moment un partenariat avec un incubateur sud-africain, le Lunch Lab, basé à Cape Town , où nous avons initié une démarche d’échange d’entreprises dans le domaine du vin, et qui sera ensuite élargie à d’autres domaines. Et ce n’est que le début ! »
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