La première édition du Game Summit, salon régional du jeu-vidéo, s’est tenue le 1er juin à l’Hôtel de Région avec au programme : conférences, réseautage, e-sport, démonstrations et tables-rondes.
Environ 800 personnes ont participé à cette première édition du Game Summit, organisé par la Région Auvergne-Rhône Alpes, au sein de son propre bâtiment.
L’objectif de ce salon était de « fédérer » tous les acteurs de la filière du jeu-vidéo pendant une journée. En effet, le jeu-vidéo est une filière en évolution, au niveau de l’industrie culturelle où elle prend une place grandissante, mais elle s’étend aussi désormais à d’autres secteurs comme l’économie, l’industrie, le sport, la recherche, l’éducation…
Un constat que partage François Cottin, vice-président d’Allegorithmic, une entreprise qui développe des logiciels de création de texture : « L’écosystème du jeu-vidéo a bien évolué depuis 15 ans, on est passé d’un marché relativement de niche à un marché globalisé qui est maintenant un exemple pour de nombreux autres marchés».
«On voit aujourd’hui des gens de l’automobile, de l’architecture, du design industriel, du film… venir chercher de l’inspiration technique dans le marché du jeu-vidéo. C’est simple, les gens du marketing chez les constructeurs automobiles se sont rendus compte que l’expérience était meilleure dans un jeu-vidéo qu’en concession et ils ont voulu changer ça. L’univers technologique du jeu-vidéo se développe donc largement au-delà de ses bases. »
En 2017, en France, le secteur du jeu-vidéo a fait un chiffre d’affaires de 4,3 milliards d’euros, soit une augmentation de 18% par rapport à 2016 (étude du Syndicat des éditeurs de logiciels de loisir).
Samy Kéfi-Jérôme, conseiller régional délégué à l’e-administration et responsable de la mission jeux-vidéos, insiste donc sur l’importance de développer la formation, l’accompagnement et les applications du jeu-vidéo afin que les entreprises puissent se pérenniser en France ou en région.
Aujourd’hui, la région Auvergne-Rhône Alpes compte 117 entreprises dont une grande majorité de petits studios et quelques géants comme Ubisoft, Electronic Arts ou Allegorithmic. Selon Samy Kéfi-Jérôme ce secteur génère un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros en région.
Toutefois, pour David Gal-Regnez, directeur du pôle de compétitivité Imaginove, la principale difficulté des entreprises du jeu-vidéo est le recrutement car les compétences recherchées sont rares.
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