La chef de file de l’Union de la droite et des centres en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes a présenté ce 3 septembre ses têtes de listes des douze départements. Six femmes et six hommes, pour la plupart élus depuis les municipales de 2014. Elle a
Un mois et demi après le candidat socialiste Alain Rousset, la candidate de la droite et du centre à la présidence de la future région Aquitaine-Limousin –Poitou-Charentes a présenté ses chefs de file départementaux dans un cadre à la fois rural et symbole d’un secteur économique vigoureux en France et à l’international : le château du Payre, au cœur du vignoble girondin.
« C’est le top départ de notre équipe de tête » a-t-elle affirmé au cœur de cette « exploitation familiale pilotée depuis plusieurs générations par des femmes ».
Ses têtes de listes départementales sont donc :
Virginie Calmels (Gironde , adjointe au maire de Bordeaux),
Xavier Bonnefont (Charente , maire d’Angoulême, LR),
Hervé Blanché (Charente-Maritime, maire de Rochefort, LR),
Françoise Beziat (Corrèze, 1ère adjointe au maire d’Ussel, LR),
Cyril Victor (Creuse, maire de Gouzon, LR),
Antoine Audi (Dordogne, maire de Périgueux, LR),
Pascale Requenna (1ère adjointe au maire d’Hagetmau, Modem),
Marie Costes (Lot-et-Garonne, femme de député, LR),
Monique Sémavoine (Pyrénées-Atlantiques, maire de Mazères-Lezons,Modem),
Christelle Chassagne (Deux-Sèvres, adjointe au maire de Niort, UDI),
Olivier Chartier (Vienne, directeur de cabinet de Jean-Pierre Raffarin, LR),
Guillaume Guérin (Haute-Vienne, 1er adjoint au maire de Limoges, LR).
La plupart sont proches du milieu de l’entreprise. Virginie Calmels assure d’ailleurs que « le premier défi à relever est celui du développement économique et de la création d’emplois ».
Outre la parité, elle souligne que ses têtes de liste représentent « un renouvellement », avec une moyenne d’âge de 45 ans, et pour la plupart « issus de la société civile et engagés récemment en politique ».
A propos de la nouvelle grande région issue de la loi NOTRE, Virginie Calmels explique que : « nous n’avons pas choisi cette réforme, mais nous avons choisi de ne pas la subir et de faire de cette fusion des 3 régions un atout ».
Elle a dressé un bilan très critique de l’action des trois actuels présidents socialistes des régions. « Explosion de la dette et des taux d’impôts, du recrutement des fonctionnaires et du chômage des jeunes. Les régions ont été le laboratoire de la politique socialiste. N’attendons pas 2017. Portons un vrai projet d’alternance dès décembre 2015 » a-t-elle lancé.
Elle dit vouloir « mettre l’emploi au cœur de (son) projet », en ayant « l’humilité de reconnaître que ce sont les entreprises qui créent l’emploi ».
Elle souhaite investir dans « les infrastructures numériques, routières, portuaires et aéroportuaires ». Et dans le même temps réduire les dépenses publiques.
« Nous savons tous que cette élection est un vrai challenge. Si nous gagnons, je démissionnerai de mon mandat d’adjointe à Bordeaux. Si les électeurs ne nous donnent pas la victoire, je présiderai le groupe d’opposition » a-t-elle promis.
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