Le nouveau parc des expositions et centre de conventions de Toulouse Métropole - Meett de son petit nom – a ouvert ses portes. Cet équipement de 95 000m2 se hisse à la 3e place en province en terme de capacité.
De loin, ce sont ces longs bâtiments et l’impressionnante rampe d’accès au parking qui sautent aux yeux. La semaine dernière, le Meett a accueilli ses deux premiers salons : celui du camping-car et Vivre nature. Un temps appelé PEX, le parc des expositions et centre de conventions de Toulouse Métropole porte finalement le nom de Meett, de l’anglais “rencontrer” auquel s’ajoute le T de Toulouse.
Situé face au musée Aéroscopia et aux usines Airbus, il est à cheval sur les communes d’Aussonne et de Beauzelle.
Ses 95 000 m² en font la 3e capacité d’accueil en province.
La partie dévolue aux expositions est un immense hall de 40 000 m², modulable à loisirs. « Le Meett, c’est également un centre de conventions et de congrès », souligne Patrice Vassal, directeur général de Toulouse Événements, qui gère le nouveau complexe, indiquant un bâtiment de 15 000 m² qui peut accueillir jusqu’à 10 000 personnes, entre sa zone plénière, ses trois forums et ses 12 salles de réunion à l’étage. Une large baie vitrée s’ouvre sur 25 000 m² d’aire extérieure d’expositions.
Au-dessus d’un espace de 14 000 m² dénommé la rue centrale, un parking en silo offre 3000 places. L’équipement est aussi relié aux transports en commun avec une station de tram qui vient d’ouvrir devant son parvis et une connexion par bus à l’aéroport tout proche.
Coût de l’opération : 311 millions d’€, dont 199 millons d’€ par Toulouse Métropole, la Région et le Département ont mis chacun 45 millions d’€ et Tisséo Collectivités 22 millions d’€.
« Contribuer à l’attractivité économique »
« Cela nous permet d’ouvrir un nouveau marché, celui des événements d’envergure nationale et internationale, au même titre que les grandes métropoles européennes », explique Patrice Vassal. L’essence du Meett était bien de « contribuer à l’attractivité économique et touristique de la 4e métropole de France », rappelle Dominique Faure, 1ère vice-présidente de Toulouse Métropole, en charge du développement économique.
« Notre parc des expositions du Ramier était extrêmement vieillissant », rappelle t-elle. Le destruction de ce dernier, situé en centre-ville, commence d’ailleurs cette semaine. En projet : des espaces verts, une cité des sports, une déchetterie-recyclerie…
« Au-delà de la notoriété, de l’attractivité, auxquelles les congressistes contribuent, il y a le fait qu’ils consomment dans nos restaurants, nos bars, nos hôtels… Cela va permettre de dynamiser et de maintenir un certain nombre d’emplois dans une filière qui est en ce moment véritablement en souffrance », poursuit Dominique Faure.
Un congressiste étranger dépensant en moyenne 309€ par jour contre 155€ pour un Français.
Protocole et prochaines dates
L’ouverture du Meett aurait dû avoir lieu en juin mais la crise sanitaire l’a repoussée à début septembre. « On s’organise pour le respect des gestes barrières, rappelle le directeur général. Nous avons un protocole qui nous permet de contrôler les jauges à l’instant T et les allées de la foire sont agrandies à 4 m ». La jauge étant fixée à 5 000 personnes.
Prochains rendez-vous : le salon auto moto du 11 au 13 septembre et la Foire internationale de Toulouse, programmée du 26 septembre au 5 octobre, qui marquera l’inauguration officielle du Meett.
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