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Nathalie Bureau du Colombier
13 octobre 2020 Dernière mise à jour le Mardi 13 Octobre 2020 à 07:10

Reportées mais pas annulées. Les Voiles de l’Énergie ont tenu leur troisième édition le 9 octobre dernier à la CCI métropolitaine Aix-Marseille-Provence. Pas de régate en cette année de pandémie mais une conférence plénière sur le thème de la réducti

Contre vents et marées, malgré le contexte sanitaire, la troisième édition des rencontres des Voiles de l’Énergie, qui devaient se tenir en mai se sont déroulées le 9 octobre 2020 dans l’enceinte consulaire et retransmises en simultané en webinaire.

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Architectes navals, marins, défenseurs de l’environnement, étudiants, se sont réunis autour d’un thème cher aux navigateurs, la protection de l’océan et la réduction de l’impact des régates sur la planète.

L’association des V2E, organisatrice des Voiles de l’Énergie s’étant fixé un cap : faire en sorte que les épreuves de voile des JO 2024 soient les plus écologiques possibles. Un pari audacieux sachant que les navigateurs arrivent sur leurs lieux de régate en avion, que les navires d’assistance sont alimentés en diesel marin.

 

« Notre ambition réside dans l’élaboration d’une charte d’éco-régate. Depuis 2017, nous essayons de rassembler les gens, les énergies autour de la voile et du développement durable », explique le président de l’association Georges Seimandi.

 

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Georges Seimandi, président de l’association V2E. ©NBC

Un éco-rating dans les régates ?

En 2020, Emilien Pierron, étudiant à l’École centrale à Marseille, a effectué son stage au sein de VE2.

« J’ai élaboré une feuille de route de la régate durable, en adaptant les objectifs de des Nations Unies à la régate. Elle s’articule autour de cinq référentiels, 13 objectifs afin d’être force de proposition aux JO », avance l’étudiant qui suggère l’instauration d’un éco rating.

Un discours qui fait écho auprès de la navigatrice Catherine Chabaud, vainqueur du Vendée Globe en 1996 et marraine des Voiles de l’Énergie.

Également députée européen, Catherine Chabaud, a également réitéré son appel pour que l’océan soit reconnu comme bien commun de l’humanité : « alors même qu’il constitue un élément essentiel dans la régulation du climat, l’océan a été le grand absent des négociations climatiques. C’est de ce constat et de la volonté d’y remédier qu’est né l’Appel pour un « Océan, Bien Commun de l’Humanité ». Il apparait indispensable que l’océan soit considéré comme « la chose de tous »: un bien inaliénable de l’humanité dont chacun est responsable ; le bien commun de l’Humanité ».

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Les travaux de recherche de l’étudiant ont également résonné auprès du comité d’organisation des prochains J.O.  « Lorsque nous choisissons des sites nous examinons désormais la dimension carbone. Dans notre stratégie d’achats, nous ajoutons des critères verts : économie circulaire, neutralité carbone, innovation sociale, inclusion de tous les publics et la création de valeur sur le territoire », précise Georgina Grenon, directrice de l’excellence environnementale du Comité Paris 2024. 

 

Les organisateurs entendent parvenir à diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre par rapport au JO de Londres et de Rio. Localement, Philippe Zichert membre élu à la CCI AMP chargé de l’Industrie, a souligné « les capacités d’innovation des acteurs de l’économie bleue et l’enjeu partagé de booster les filières, clubs, fabricants, entreprises innovantes pour faire ensemble de la métropole Aix-Marseille-Provence un pôle d’excellence environnementale dans la plaisance et la régate avant l’échéance des JO 2024 à Marseille ». 

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