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Cédric Haution
3 novembre 2015 Dernière mise à jour le Mardi 3 Novembre 2015 à 09:11

Le président de la Métropole Montpellier Méditerranée a convoqué ce lundi une conférence de presse afin de « lever les ambiguïtés créées lors de la dernière séance du Conseil régional »  le 23 octobre à propos du Contrat de Plan Etat Région (CPER), e

D’une passe d’armes à l’autre, d’une collectivité à une autre. C’est un peu à cela que finissent par ressembler ces élections régionales..

Lors de la dernière séance du Conseil régional du 23 octobre 2015 où Ecomnews était présente, entre le président Damien Alary et notamment François Delacroix (conseiller de Philippe Saurel et élu régional) le ton était monté à propos du Contrat de Plan Etat Région 2014-2010 et ce n’était pas la 1ère fois.
Le problème figure au sein des délibérations du Conseil régional et plus précisément de la prise en compte ou non des contributions financières de la Métropole, et surtout lorsque ladite Montpellier Métropole Méditerranée est maître d’oeuvre. Il s’agit donc du volet territorial du CPER concernant la métropole montpelliéraine qui serait au coeur de la polémique. En réalité, bien des projets sont cités dans le documents soumis à la délibération, seulement il est mentionné en marge « à déterminer ». Il en va d’une somme d’environ 30 millions d’euros pour les projets en question dont la Métropole a la maîtrise d’ouvrage.
 
Alors Philippe Saurel, président de la Métropole, mais également candidat aux élections des 6 et 13 décembre aux régionales, « dénonce ces méthodes » qui seraient faites pour qu’il se retire de la course à la Grande Région, et notamment le courrier du président Alary en date du 23 octobre mentionnant que «d’ici le 20 novembre, l’ensemble des conventions auront été signées entre l’Etat, la Région et les collectivités du territoire régional. Une seul fait encore défaut : Montpellier Méditerranées Métropole ». Le président de la Métropole se dit « prêt à signer si les demandes que nous avons formulé sont intégrées » conformément à la délibération du conseil de Métropole du 21 mai dernier…

La Métropole montpelliéraine n’est pas la seule à voir certains de ses projets « à déterminer ». De nombreuses collectivités de la région sont dans la même situation. Cependant, le président Saurel indique que lorsque la Métropole de Montpelier n’est pas maître d’oeuvre, il ne semblerait qu’il n’y ait pas de problème. En revanche, dès lors que l’institution métropolitaine a la maîtrise d’ouvrage, la Région n’abonde pas au CPER comme il aurait été convenu. 

Ce dernier, de toute façon, veut un nouveau CPER lorsque la nouvelle Région sera mise en place. Et il demande le respect de la loi MAPAM qui impose l’association des Métropoles (à la différence des agglomérations par exemple) à la discussion du CPER. Alors même si sur des questions liées à la mobilité, à la recherche et l’enseignement supérieur, ou encore à la RN113, « nous nous sommes mis d’accord » dit-il, il reste de nombreux points avant que Philippe Saurel n’appose sa signature du ce contrat.
 

Depuis la mort de Georges Frêche, les subsides régionaux n’étaient qu’en baisse en direction de Montpellier et son territoire, mais il faut reconnaître qu’à cette époque, il y avait notamment le lourd financement des lignes de tramway.


Le candidat aux régionales Philippe Saurel devra trouver un équilibre en cas de victoire à la tête de la nouvelle Région. En effet, si le Languedoc-Roussillon semble avoir connu une répartition sinon homogène au moins équilibrée sur l’ensemble de son territoire grâce à la Région, ce ne semble pas être véritablement le cas de Toulouse qui aurait attiré bien davantage les crédits régionaux au détriment du reste de la région Midi-Pyrénées.
 

Pourtant, le président de la Métropole a remis lors de sa conférence de presse les documents relatifs au CPER Midy-Pyrénéen afin de faire remarquer que Toulouse n’était pas logée à la même enseigne dans son territoire, sans pour autant citer le montant des subventions qui seraient accordées à la métropole toulousaine. Il est vrai que le CPER Midi-Pyrénées ne semblent pas mentionner de financements « à déterminer », serait-ce donc la preuve de la malice en pleine période électorale ? 

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