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12 janvier 2018 Dernière mise à jour le Vendredi 12 Janvier 2018 à 10:01

Alors que 8 des 70 députés élus sont en exil ou en prison, comment représenter une investiture pour ces parlementaires catalans encore condamnés par la justice Espagnole ?

Drapeau-catalan

Le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a fixé au vendredi 17 janvier la séance inaugurale du Parlement de Catalogne. Un premier pas vers la levée de la tutelle imposée à la région par Madrid après la proclamation unilatérale d’indépendance du 27 octobre dernier.

Une fois que le Parlement se sera réuni, les candidats à la présidence de la Generalitat (l’Exécutif catalan) auront ensuite dix jours avant de se soumettre à un vote de confiance de l’assemblée régionale. 

L’incertitude autour de la décision de Carles Puigdemont, l’ex-président de la région persiste. Parti à Bruxelles après la déclaration d’indépendance du 27 octobre dernier, il se trouve sous mandat d’arrêt de la justice espagnole et n’a pas encore fait savoir s’il allait revenir de son exil belge, ni s’il comptait se présenter à une investiture.

Avec 34 élus, sa liste a obtenu le plus de voix au sein du bloc indépendantiste qui a maintenu sa majorité absolue, avec 70 députés sur les 135 que compte l’hémicycle.

Les partisans du président catalan destitué étudient la possibilité d’une modification express du règlement du parlement pour faciliter une «présidence à distance».

De son coté, la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), le parti indépendantiste rival, lui demande de rentrer en Espagne où il serait arrêté et incarcéré pour « rébellion » et « sédition », comme l’a été leur chef, Oriol Junqueras.

Ce dernier a été entendu par le juge d’instruction jeudi 4 janvier. Il espérait obtenir sa mise en liberté provisoire, ce qui lui permettrait de briguer lui aussi, la présidence mais la décision a été mise en délibéré.

Si les forces indépendantistes ne parviennent pas à désigner un candidat à l’investiture et qu’aucun gouvernement n’est formé dans les deux mois suivants, les Catalans seraient rappelés aux urnes.

« Je souhaite que nous puissions être en mesure d’avoir le plus tôt possible un gouvernement catalan ouvert au dialogue et capable de s’adresser à tous les Catalans, et non à la moitié d’entre eux », a déclaré Mariano Rajoy à l’occasion de ses traditionnels voeux de fin d’année.

 

 

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