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Karim Maoudj
12 août 2015 Dernière mise à jour le Mercredi 12 Août 2015 à 13:08

Comment le projet d’une innovante start-up prend-il forme de l’intérieur ? Coup de projecteur sur la start-up lyonnaise Eye Tech Care

 

Créé en 2008, Eye Tech Care est basé à Rillieux-la-Pape dans la banlieue lyonnaise. La société compte aujourd’hui 25 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires entre 500 000 et 1 millions d’euros.

A l’origine, c’est l’un des trois fondateurs, Fabrice Romano, qui a eu l’idée d’utiliser les ultrasons focalisés de haute intensité pour traiter le glaucome, qui est la deuxième cause de cécité dans le monde.

Avant son lancement commercial, la start-up a eu besoin de moyens financiers d’amorçage. Elle est donc aller à la quête aux fonds d’investissements pour financer leur projet. Les capital-risqueurs ont été la meilleure solution pour eux. En effet, « la France, contrairement à l’Allemagne, a une solide tradition en matière de capital-risque » observe Dietrich Wolf, le directeur général d’Eye Tech Care.

Grace à ces fonds d’investissement, la société a pu lever un total de 20 millions d’euros pour la R&D, les homologations, les essais cliniques et le lancement de la commercialisation.

La levée de fonds est une étape critique et à la fois déterminante pour toute start-up souhaitant financer son développement ; la concurrence est d’ailleurs très rude sur le marché et il est plus que nécessaire d’avoir les bonnes fondations et des idées innovantes mais surtout concrètes pour attirer les investisseurs, capital-risqueurs ou non.

Le cas d’Eye Tech Care est l’exemple parfait: la start-up a été fondée dans le but de répondre à un problème mal résolu. Le dispositif mis en place par la société lyonnaise a su répondre aux besoins du marché : 80 millions de patients concernés par le glaucome dans le monde. C’est une déficience oculaire qui reste difficile à traiter avec les techniques actuelles qui sont encore peu efficaces et génèrent souvent des complications.

La société a tout de même réussi à séduire cinq investisseurs dont quatre sociétés de capital-risque et un business angel.

Le problème du financement étant réglé, il lui a ensuite fallu tenir ses promesses vis-à-vis des investisseurs, à savoir montrer une évolution constante, un réel succès auprès du public concerné et ciblé, etc.

Il faut prendre conscience que les investisseurs n’attendent pas seulement un résultat financier. Les sociétés de capital-risque, par exemple, savent pertinemment que la valeur d’une start-up se crée aussi pendant la phase de recherche et développement au travers des premières expérimentations mais aussi des premières erreurs…

Cette phase constitue la base de toute entreprise solide, et c’est pour cette raison que les sociétés de capital-risque sont particulièrement « friandes » des start-up : elles représentent l’avenir de nos modèles économiques et du tissu économique de nos régions.

https://www.eyetechcare.com/fr/ 

 

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